DIRECT. Ligue 1/Ligue 2: le syndicat des arbitres ému après les insultes racistes présumées à Bastia

L'avocat de Bastia réagit
Baptist Agostini-Croce, avocat du SC Bastia: "La commission de discipline de la LFP a décidé d’ouvrir une instruction, ce qui est habituel pour ce type de fait, mais c’était également la volonté du Sporting Club de Bastia. Le club souhaite en effet que toute la lumière soit faite sur les événements dénoncés. La commission a en tout cas jugé satisfaisantes les réponses apportées par le club et le travail effectué, puisqu’aucune mesure conservatoire n’a été prononcée."
Le porte-parole du syndicat des arbitres fait part de son émotion après les insultes racistes présumées à Bastia
Via un communiqué publié vendredi, le SAFE, Syndicat des arbitres du football d'élite, a dénoncé des propos racistes tenus le 16 décembre à Bastia lors d'un match de Ligue 2 contre Quevilly, par des spectateurs à l'encontre d'un officiel.
Si l'histoire est relativement passée inaperçue à chaud, la commission de discipline de la LFP a décidé de placer le dossier en instruction. En attendant une éventuelle sanction, le porte-parole du SAFE, Olivier Lamarre, a fait part de son émotion ce dimanche matin sur BFMTV.
"Les arbitres sont là pour protéger le jeu, les joueurs, les valeurs du foot", a-t-il rappelé. "Quand on attaque et qu’on insulte un arbitre, c’est tout le football qui est insulté, qui est attaqué. On a considéré, au syndicat des arbitres, qu’on ne pouvait pas se taire quand un des acteurs du jeu, un arbitre, est insulté parce qu’il est différent. On ne peut pas supporter dans le football que la différence ne soit pas acceptée. C’est ce que nous voulions dire. (…) On n’a pas le droit de détruire le football, on doit tous condamner ce qui détruit le football. Et le racisme détruit le football."
Et de poursuivre: "C’est peut-être un problème de société, mais le football ne doit pas l’accepter. Et nous, arbitres, on ne se résout pas à l’accepter. Quand on a constaté qu’après quelques jours, personne n’en avait parlé, on a tenu à dire qu’en effet, quand on attaque les arbitres, on détruit le football. On doit protéger les arbitres, si on veut protéger le football."
Deux nouvelles plaintes déposées contre les palpations au Havre
Après des supportrices de Lens, la sécurité du stade Océane au Havre se retrouve encore dans le viseur de la police. Selon les informations du journal L'Equipe, une fan brestoise et une Lilloise ont déposé plainte après les palpations effectuées en marge du match contre le HAC.
Cee supportrices nordiste et bretonne auraient ainsi reproché les gestes réalisés à l'entrée du parcage visiteur de l'enceinte normande.
Procès Chabane: le jugement mis en délibéré au 16 février
Le jugement est mis en délibéré au 16 février 2024. En cas de décision à son encontre, Saïd Chabane devrait faire appel.
PYL
La défense de Chabane demande sa relaxe
Après le réquisitoire du procureur, la défense de Saïd Chabane demande sa relaxe ce mardi soir.
Le procureur demande trois ans de prison contre Chabane
Accusé de plusieurs agressions sexuelles, Said Chabane passe devant la justice depuis lundi. Ce mardi soir, le procureur a demandé trois années d’emprisonnement dont un an avec sursis contre l'ancien président du club d'Angers, le tout assorti d'un mandat de dépôt.
"Vous êtes celle qui a brisé l’omerta", a entamé le procureur Éric Bouillard en regardant la première plaignante avant d’enchaîner pour différencier les victimes du club de foot et de l’entreprise d’agroalimentaire.
"Au SCO on est au garde à vous. On ne parle pas d’un bon patron mais d’un homme caractériel", a affirmé le procureur. Éric Bouillard est ensuite revenu sur les nombreux témoins de la défense: "Pour montrer qu’il n’y a rien dans ce dossier on a fait défiler des ignorants." Avant d'insister sur le courage des plaignantes: "Il n’y a pas de salut professionnel si l’on s’exprime contre Saïd Chabane."
Éric Bouillard a ensuite conclu son réquisitoire: "Puisque vous citez Camus et que vous vous prenez pour Meursault on va comparer. Meursault il n’aime pas les femmes. Il est insensible, étranger au genre humain."
"On peut être un bon patron mais un homme exécrable", les plaidoiries se poursuivent contre Chabane
Avant les réquisitions du procureur Éric Bouillard, Maîtres Julie Marthy et Rasmia Harouna ont effectué leurs plaidoiries pour deux autres plaignantes.
"Aujourd’hui, on n’est pas dans les entreprises de M. Chabane. Vous n’êtes pas le patron ici, vous n’êtes pas le président et vous n’impressionnez personne", a asséné la première.
"Nous n’avons aucune réponse", a regretté la seconde. "Et c’est ça qui me fait peur pour la conscientisation de monsieur Chabane. Ça me fait peur. Est-ce qu’une menteuse peut dire il me touche les seins, il m’embrasse de force mais il peut être un bon patron. On peut être un bon patron mais un homme exécrable."
"J’ai pensé à Tapie en écoutant Chabane", les avocats des plaignantes lancent les plaidoiries
Maître Tavenard qui défend la première plaignante à avoir porté plainte il y a quatre ans a d’abord mis en avant le courage de sa cliente face à un homme qui a débuté ce procès en faisant "étalage de sa puissance, sa richesse et ses sociétés".
Une femme à qui on a prescrit 45 jours d’ITT après les faits dénoncés. Évoquant les plaignantes elle a ajouté: "Elles ont été courageuses. Il ne vous a pas enlevé votre honneur. Monsieur Chabane vous êtes un agresseur sexuel. Un homme comme un autre: un lâche. Il est grand temps que cette mascarade se termine et que la justice soit rendue."
Préjudice moral demandé: 15.000 euros
Maître Sergent, autre avocat des victimes, a de son côté appuyé sur la constance des déclarations malgré l’absence de témoins oculaires lors des scènes décrites avant d’ajouter au cœur de sa plaidoirie.
"Je ne sais pas si c’est le tropisme de la charcuterie mais on nous prend pour des andouilles. J’ai pensé à Bernard Tapie en écoutant Saïd Chabane. Dans l’affaire OM-VA il y avait deux hommes Christophe Robert et Jacques Glassman qui n’ont jamais retrouvé de travail dans le monde sport. Saïd Chabane est un homme qui ne considère par les femmes comme son égal."
Préjudice moral: 10.000 euros
Maître Mahlaoui, avocat d’une troisième plaignante, s’est étonné du silence de Saïd Chabane devant la mise à jour de sa vie secrète. Il parle d’omerta face à un mode opératoire identique à toutes les femmes. L’avocat s’est surtout indigné de la vidéo, "un faux", produite par la défense. "Je veux couper ces têtes de l’ancien monde", a conclu maître Mahlaoui. "La femme n’est pas un objet ou un jouet. L’homme non plus. Il faut rééduquer nos garçons. Puisque monsieur Chabane a cité Albert Camus je vais citer Victor Hugo: l’odieux est la porte de sortie du ridicule."
Préjudice moral: 7.000 euros
Avec PYL
Chabane se défend au tribunal: "Je ne suis pas un violeur ou un agresseur"
Après l’audition des 17 témoins de la défense et les conclusions d’expertises, les plaidoiries des avocats ont débuté ce mardi en milieu d’après-midi.
Depuis lundi matin et le début du procès la dichotomie entre les qualités du chef d’entreprise et les agissements déplacés envers les femmes reprochés à Saïd Chabane sont frappants. Le propriétaire du SCO d’Angers a toujours nié les faits dont il est accusé.
"Vous n’avez pas beaucoup aidé le tribunal, a rappelé plusieurs fois la présidente. Vous ne pensez pas que ces témoignages ça commence à faire beaucoup? Les faits confrontés se ressemblent étrangement y compris entre des salariés qui ne se connaissent pas. C’est extrêmement troublant."
Les plaignantes ont pu parler une dernière fois. "J’ai porté plainte volontairement pour dénoncer un comportement inacceptable", a rappelé l’une d’elle. "Je ne cherche pas la lumière juste dire que monsieur Chabane est un agresseur sexuel."
Une autre femme a rappelé: "la misogynie et l’emprise de Saïd Chabane. Si on n’acceptait pas d’être tripoté on partait ou on était viré."
Saïd Chabane a conclu par ces mots: "Deux journées éprouvantes. Je n’ai pas dormi. C’est parole contre parole. Je voulais comprendre le pourquoi de ces accusations. Je pars avec le sentiment d’avoir peut-être fait des erreurs et concentrer une forme de haine autour de moi. Mais ce qui est certain c’est que je ne suis pas un violeur ou un agresseur."
Pendant les plaidoiries qui vont débuter, les avocats de Saïd Chabane vont tenter de prouver la thèse du complot tandis que ceux des plaignantes vont s’appuyer sur la multiplicité des plaintes ou témoignages.
PYL
Le message de Chloé Letellier après le cambriolage à son domicile
La femme d'Alexandre Letellier a posté un message sur Instagram pour donner des nouvelles après le cambriolage dont elle et son mari ont été victimes dans la nuit de lundi à mardi. "Je vous remercie infiniment pour tous vos messages. Nous allons bien, physiquement", a-t-elle écrit.

Cambriolage chez Alexandre Letellier: l'alarme a parfaitement fonctionné
Selon nos informations, l’alarme périmétrique a parfaitement fonctionné au moment de l’intrusion. La police est intervenue très rapidement tout comme le service de sécurité du club. La BRB (Brigade de Répression du Banditisme) est saisie de l’enquête. Au club, on précise que 100% des auteurs qui ont agressé des joueurs du PSG ont été interpellés. Le domicile d’Alexandre Letellier bénéficiera d’un renfort d’agents de sécurité, comme c’était le cas lors des précédents cambriolages. (Arthur Perrot)
PSG: Dembélé et Tenas forfait contre Metz
Le PSG a publié un communiqué médical ce mardi dans lequel il annonce les forfaits d'Ousmane Dembélé (ischios-jambiers) et Arnau Tenas (épaule) pour la réception de Metz, mercredi (21h, 17e journée de Ligue 1).
Les ultras toulousains boycottent le Trophée des champions
Dans un communiqué publié ce mardi, les ultras toulousains annoncent leur intention de boycotter le Trophée des champions, qui opposera le 3 janvier le TFC au PSG dans une rencontre organisée au Parc des Princes.
"Si l'organisation foirée de ce match en Thaïlande a rebattu les cartes en nous laissant l'espoir que ce trophée puisse se jouer en France, sur terrain neutre, avec la présence des supporters des deux camps, c'était sans compter sur la LFP, indiquent les NVDRS (anciens Indians Tolosa). Ce match a finalement été programmé au dernier moment sur le terrain de notre adversaire. Comment est-ce possible de prétendre respecter l'équité sportive en choisissant le stade du PSG pour accueillir la rencontre et ce en ayant connaissance des deux équipes devant se disputer le trophée?"
En fin de semaine dernière, les ultras parisiens avaient eux aussi annoncé un boycott, invoquant notamment "l'incapacité de la Ligue de football professionnel de trouver un pays d'accueil".
Le procès Chabane a repris ce mardi
Le procès de Saïd Chabane, interrompu ce lundi à 21h30, a repris ce mardi matin avec le témoignage d’une plaignante, ancienne salariée d’une autre entreprise que le SCO, "provinces et traditions", appartenant également à Saïd Chabane. À nouveau les agissements de l’ancien président ont été critiqués. "Nous avions un code avec les assistantes commerciales pour savoir si le loup était dans la tanière." Il reste 13 témoins de la défense à entendre avant les plaidoiries et les réquisitoires.
Lundi, après avoir rappelé en ouverture d’audience sa réussite professionnelle et son parcours de self-made man, Saïd Chabane a nié l’ensemble des faits reprochés par les femmes qui l’accusent, tout en précisant: "je suis détruit".
Quatre anciennes salariés du club ont expliqué à la barre ses agissements: enlacement, mains sur les fesses et autres baisers volés tus par la crainte d’un patron à qui on ne dit pas non.
Mensonges, coalition, volonté de lui soutirer de l’argent... Les arguments de la défense de Saïd Chabane peinent à convaincre l’assistance. La théorie du complot montée par les plaignantes amuse le procureur de la République, à qui l’ancien président du SCO, toujours propriétaire du club, refuse de répondre depuis le matin pour ne pas avoir respecté le secret de l’instruction.
Seul moment de sourire dans cette journée quand l’une des plaignantes avoue devant la cour avoir cassé la voiture du club et par peur de la réaction du président tout-puissant n’avoir jamais osé l’avouer avant. Saïd Chabane risque sept ans de prison et 100.000.
PYL
Plus d'informations ici.
PSG: Alexandre Letellier et sa famille violemment attaqués par des cambrioleurs
INFO RMC - Alexandre Letellier, 3e gardien de buts du Paris-Saint-Germain, et ses proches ont été la cible de cambrioleurs violents à leur domicile des Yvelines dans la nuit de lundi à mardi. Vers 2 heures du matin, le portier parisien et sa compagne ont été réveillés par le déclenchement de leur alarme, signalant une intrusion dans leur jardin, selon les informations recueillies par RMC. Ils ont aussitôt appelé la police.
Mais les quatre malfaiteurs ont eu le temps de pénétrer dans leur maison et de séquestrer le couple et leurs deux jeunes enfants âgés de 2 ans et 6 ans. Sous la menace d'un couteau, les agresseurs ont réclamé de l'argent et des bijoux, n'hésitant pas à frapper au visage la compagne du joueur.
Mais l'intervention rapide des policiers a permis d'interpeller trois des quatre malfaiteurs - deux mineurs et un majeur - qui ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles.
Plus d'infos sur le cambriolage de Letellier par ici
(GB)
Oudéa-Castéra envisage des retraits de points pour les clubs qui ne font rien
Amélie Oudéa-Castéra a confirmé son envie de voir la LFP sanctionner sportivement de manière plus généralisée les clubs qui ne responsabiliseraient pas leurs supporteurs ou qui ne lutteraient pas assez contre les violences en tribunes.
"Il faut qu’il y ait une prime au progrès et je pense que c’est ça qu’il faut. Les supporteurs et les autres acteurs étaient d’accord oui. Oui, il peut y avoir des points en moins s’il y a des manquements. C’est le sens aussi de la responsabilisation que Vincent Labrune appelle de ses vœux et a commencé à construire en transparence totale avec les clubs."
Oudéa-Castéra veut sanctionner "sportivement et financièrement" les clubs qui ne jouent pas le jeu
Invitée exceptionnelle de l'After Foot ce lundi sur RMC, Amélie Oudéa-Castéra a souligné sa volonté de punir les clubs qui ne font pas d'efforts pour endiguer la violence des supporteurs dans les stades.
"Je suis une fervente supportrice des sanctions individuelles car je pense qu’il ne faut jamais de sanctions collectives ou en tout cas le moins possible de punitions collectives", a expliqué la ministre des Sports au micro de RMC. "Mais il y a un moment où, si un club contrairement à d’autres qui font bien le job a un certain nombre de manquements sur la préparation ou le déroulement ou l’encadrement de la rencontre, il faudra en tenir compte et avoir des sanctions au niveau de la Ligue qui soient plus dissuasives. Quand il y a ces manquements et non pas en proportion de l’emballement médiatique dont cela a fait l’objet in fine. Mais à la mesure des manquements du club pour que les bons soient récompensés et que les pas bons soient pénalisés. Et y compris sportivement et financièrement."
Oudéa-Castera annonce "une initiative forte" sur la sécurité dans les stades d'ici janvier
Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, s'exprime sur la sécurité dans les stades de Ligue 1 dans l'After Foot sur RMC: "Anticipons mieux, préparons mieux les rencontres en amont. On sait que c’est un enjeu qui est majeur. Dans la solution qu’on veut construire, avant la reprise début janvier, ça doit prendre une place ultra importante. L’anticipation des rencontres, la qualité du dialogue, la revalorisation du rôle des référents supporters, des directeurs de la sécurité des stades autour des autorités préfectorales, qui in fine ont le dernier mot, parce qu’à un moment il y a un chef et il doit décider, mais avec ce dialogue en amont, qu’il faut absolument qu’on arrive à mieux rétablir."
"Oui, on va prendre une initiative forte. On a mis à profit cette période dite de moratoire pour justement travailler beaucoup. Les équipes ont beaucoup échangé. On a nous, l’État, travaillé à la fois en interministériel et avec la Ligue de foot, ainsi qu’avec un certain nombre de clubs, pour essayer de proposer un ensemble de mesures."
Le Conseil d'Etat donne raison à l'ANS sur les déplacements de supporteurs
Après la nouvelle salve d'interdictions de déplacements pour les supporteurs en Ligue 1 et Ligue 2, l'Association nationale des supporters (ANS) a comme souvent sollicité le Conseil d'Etat pour faire "sauter" plusieurs arrêtés. Et la haute juridiction lui a donné raison.
Ainsi, en Ligue 2 les supporteurs de Guingamp pourront se rendre mardi soir à Angers, et en Ligue 1 ceux de Nantes et Lens pourront aller respectivement à Lyon et et Nice mercredi.
"Il fallait un sursaut": Oudéa-Castéra justifie les mesures radicales prises par le gouvernement
Dans le cadre de la 12e séance plénière de l’instance nationale du supportérisme qu’elle présidait dans un contexte de recrudescence des violences en tribunes, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a exposé l’ambition du gouvernement en matière de dialogue avec les supporters. "Si chacun apporte sa pierre à l’édifice, son bout dans l’équation, on va arriver à produire des résultats importants", a-t-elle estimé à notre micro au sortir de cette réunion à laquelle participait notamment l’Association nationale des supporters (ANS).
Dans un communiqué transmis ce lundi, Amélie Oudéa-Castéra a tenu à rappeler la nécessaire proportionnalité des sanctions prises à l’encontre des fauteurs de trouble et "le recours plus encadré" aux interdictions ministérielles de déplacement qui fleurissent pourtant ces dernières semaines, et dans un timing qui a souvent déplu à la fois aux clubs et aux associations de supporters. La mise en place de ces mesures radicales, qu’elle appelait de ses vœux après le décès d’un supporter du FC Nantes devant la Beaujoire, visait "à court terme" à prévenir tout nouvel incident grave, justifie-t-elle.
"Il faut comprendre la nécessité que nous avions d’envoyer un signal extrêmement fort avec le ministre de l’Intérieur, a-t-elle rappelé à notre micro. Il fallait un sursaut. Il fallait un électrochoc. Et ça, les associations de supporters l’ont elles-même reconnu. On ne peut laisser ces débordements perdurer, et on ne peut pas aboutir à des situations où quand on est en famille, avec son fils ou sa fille, on a peur d’aller dans un stade. Ce n’est juste pas possible. Et ça avec Vincent Labrune, on est totalement alignés sur ce message comme sur notre volonté de faire émerger cette réponse à la française."
Dans le communiqué de presse, la ministre des Sports se félicite d’ailleurs "des premiers résultats demandant à être confirmés à moyen terme". L’accalmie espérée en marge des rencontres de football en France doit offrir aux différentes parties prenantes impliquées dans ce processus "un temps de prise de recul nécessaire à une réflexion globale", souhaite la ministre des Sports. Le tout devant permettre de lancer une initiative globale qui sera portée par le ministère des Sports, en lien avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en première ligne dans cette affaire, et le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.
Les membres de l’INS seront à nouveau réunis au printemps 2024, a promis la ministre des Sports. En attendant, Amélie Oudéa-Castéra sera invitée de l’After ce lundi soir.
Plus d'informations ici.
Procès Chabane : l'ex-président du SCO se défend de "diriger par la terreur"
Dans le cadre son procès pour agression sexuelle, l'ancien président d'Angers Saïd Chabanne s'exprime sur sa personalité : "Je suis directif, exigeant avec une politique de résultat sur laquelle j’appuie beaucoup. J’ai toujours peur du lendemain et de perdre ce qu’on avait. Sur le fond j’avais souvent raison, sur la forme j’avais du boulot. Je ne prenais pas les gants. Mais depuis 4 ans je travail sur ça avec un coach." Relance de la présidente : "Selon les témoignages vous inspiriez la crainte, vous aviez l’ascendant." Saïd Chabane répond: "J’étais surnommé "mayonnaise" par ma première patronne : il suffit de battre un peu pour que ça monte. Mais je ne dirige pas par la terreur, je ne rentre pas dans les bureaux en tapant sur les tables. Je suis parti de 0. En 1999 j’avais encore le statut de chômeur."
Avec PYL
Vers la création d’un "préfet coordonnateur" ?
Plusieurs membres de l’instance nationale du supportérisme (INS) présents ce matin autour de la ministre des Sports souhaitent la mise en place d'un "préfet coordonnateur". C'est une idée qui vivote depuis plusieurs jours dans la tête de certains membres de l'INS. Dans les faits, ce Préfet serait rattaché à la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) et aurait un pouvoir d'instruction sur les autres préfets dans le cadre des gestions des matchs de football, ça serait un interlocuteur privilégié pour les rencontres et les associations de supporteurs. La communication est l'une des clés pour faire avancer le problème. Pour le moment, ça reste au stade de l'idée mais qui séduit grandement chez plusieurs interlocuteurs.
NP
Le procès de Saïd Chabane pour agressions sexuelles s'est ouvert
L’audience du procès de Saïd Chabane s’est ouverte ce lundi à 8h40. Accusé par sept plaignantes, l’ancien président s’est présenté à la barre en costume bleu marine et cravate. La première journée est consacrée à l’étude des faits reprochés, précédée par celle de la personnalité de Saïd Chabane. Tous les témoins seront entendus aujourd’hui dont quatre des sept plaignantes présentes. Saïd Chabane a souhaité commencer par une déclaration qu’il avait rédigé.
La voix parfois tremblante, il s’est d’abord indigné de la médiatisation qui l’a obligé à quitter la tête du club. Il a rappelé les banderoles "Chabane en prison, Chabane dégage" et les chants "Chabane violeur". Saïd Chabane a expliqué qu’il aurait aimé se désengager également de ses entreprises "pour protéger du déshonneur ma famille".
L’ancien président a ensuite tenu à préciser que depuis quatre ans, lui et ses conseils avaient respecté la procédure. Pour lui, ces principes fondamentaux ont été bafoués. "Je suis condamné depuis le 5 février 2020", date de sa garde à vue, s’est-il indigné. "Cette audience publique est pour moi une délivrance afin de pouvoir m’expliquer. Une question me ronge. Qu’ai-je fait pour mériter cela?"
Le président du groupe Cosnelle a poursuivi par l’énumération de son parcours et ses activités professionnelles ainsi que sa réussite jusqu’en 2019, où on lui parle de légion d’honneur. SMS de menaces, pression, tentative de prise de contrôle du club par des entreprises locales… Saïd Chabane a évoqué depuis une situation insupportable.
"Je suis détruit. Il y a eu des conséquences dramatiques à tous les niveaux sur ma famille, mes amis et les salariés. Je me suis senti l’étranger illégitime qui veillait sur le club d’Angers. J’ai compris qu’un homme de pouvoir fait de vous un coupable désigné."
Saïd Chabane a ensuite cité Camus. "Pour la première fois depuis bien des années, j'ai eu une envie stupide de pleurer parce que j'ai senti combien j'étais détesté par tous ces gens-là." Avant l’étude de sa personnalité Saïd Chabane a donné son accord pour répondre à la présidente mais refusé de répondre au procureur de la république pour son manque de respect de la procédure.
Pierre-Yves Leroux
Violence dans le foot: réunion au sommet ce lundi matin au ministère des Sports
Après les graves incidents survenus dans et à l’extérieur des stades de Ligue 1 et Ligue 2 depuis le début de la saison, l’instance nationale du supportérisme (INS) se réunit lundi au ministère des Sports.
Youcef Atal devant la justice ce lundi
Mis en examen dans le cadre d’une enquête préliminaire pour provocation à la haine raciale, Youcef Atal a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel le 18 décembre. Pour ce délit, Atal risque un an de prison et 45.000 euros d'amende.
Le programme de la 17e journée
Mercredi 20 décembre à 21 heures
Sur Prime Video:
Brest-Lorient, Clermont-Rennes, Lyon-Nantes, Montpellier-OM, Reims-Le Havre, Strasbourg-Lille, Toulouse-Monaco
Sur Canal+Foot:
Nice-Lens
Sur Canal+Sport:
PSG-Metz
Bonjour à tous
Bienvenue dans notre live pour suivre toute l'actualité des 18 clubs de Ligue 1 avant la 17e journée, la dernière de la phase aller. Plusieurs conférence de presse sont au programme, mais l'actualité prend également un volet judiciaire avec le procès de Youcef Atal pour des faits de "provocation à la haine à raison de la religion".