Drame de Furiani: le collectif du 5 mai 1992 continue de réclamer une journée sans football

Vingt-cinq ans après la catastrophe de Furiani, qui a coûté la vie à 18 personnes, le collectif du 5 mai 1992 continue de réclamer une journée sans match pour rendre hommage aux victimes. Sans succès pour l’instant.

Josépha Giudicelli a perdu son père le 5 mai 1992 dans la catastrophe de Furiani. Il faisait partie des 18 personnes décédées lors de l’effondrement d’une tribune du stade de Bastia. Vingt-cinq ans plus tard, elle continue de se battre pour qu’aucun match de football ne soit programmé à la date du 5 mai. Le ministère des Sports a acté l’an passé le fait qu’aucune rencontre ne soit prévue lorsque le 5 mai tombera un samedi. Mais ce n’est pas suffisant pour les proches des victimes.

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"Le collectif, n’a toujours pas obtenu la sacralisation du 5 mai comme une journée sans football. Pour nous, il est impensable que ce jour-là on joue au football. Il est impensable que d’un côté, on fête une victoire et de l’autre on se recueille auprès de nos victimes. Le collectif ne s’arrêtera pas tant qu’on n’aboutira pas sur le gel des rencontres le 5 mai. On va contacter la nouvelle présidente de la LFP. On demandera la rencontre du nouveau ministre des Sports, pour le relancer sur le sujet." 

Maoulida et ses bandelettes au soutien

Toifilou Maoulida, l’ancien attaquant de Bastia, aujourd’hui à Tours, a posté un message de soutien sur Twitter.

Ce vendredi 5 mai, un hommage aura lieu lors de Saint-Etienne-Bordeaux, en ouverture de la 36e journée de Ligue 1, ainsi qu’en marge des sept matchs de Ligue 2 au programme. Il prendra la forme d’une minute de silence ou d’applaudissements. Pour en parler, Bruno Valencony, le portier du SCB en 1992, sera l’invité de l’émission Le Vestiaire dans la soirée sur SFR Sport 1.

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AJ avec JP