Dréossi éteint l’incendie

Pierre Dréossi - -
Souvent moqué pour le peu de passion qui l’entoure, le Stade Rennais a peut-être définitivement chassé cette image de club trop « lisse ». Après la défaite face au Celtic Glasgow, jeudi en Europa League (3-1), les murs du vestiaire breton ont tremblé. Patrick Le Lay, le président de l’actuel 6e de Ligue 1, a visiblement fait savoir qu’il avait très peu goûté la prestation de ses joueurs. Une vision des choses qui a agacé Frédéric Antonetti, l’entraîneur rennais. « Il y a un décalage entre ce que l’on peut faire et ce que les gens croient, a lancé le technicien corse. Je ne suis pas là pour me défendre, je n’en ai rien à foutre ! »
Si les projecteurs se sont braqués sur le Stade Rennais, Pierre Dréossi, le manager général, a tenu à vite éteindre ce début d’incendie. « Frédéric Antonetti analyse le match car c’est son travail et sa compétence, souligne-t-il. Et il est travailleur et compétent. Il y a une différence d’analyse, mais c’est quelque fois ces différences qui font avancer les choses. »
Dréossi : « Il y en a qui crient fort, d’autres moins »
« Il y a eu une divergence, poursuit Dréossi. Il y en a qui crient fort, d’autres moins. C’est une divergence de vue qui a été exprimée. On a perdu contre le Celtic Glasgow mais quand le club vient ici, il apprend. On apprend tous des choses. » La pression inhérente à un club de premier plan, Rennes est en tout cas en train d’en faire le difficile apprentissage.