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Ducourtioux : « Nous serons maîtres de notre destin »

David Ducourtioux

David Ducourtioux - -

Pour la première fois de sa carrière, David Ducourtioux jouera le maintien lors de l’ultime journée du championnat. Pas de quoi effrayer le milieu de terrain valenciennois qui rappelle que son équipe aura son sort en main face à Nice, ce dimanche (21h).

David Ducourtioux, Valenciennes joue un match capital pour son maintien en Ligue 1 dimanche et on ne sent pas d’appréhension, chez vous comme chez vos coéquipiers. Pour quelle raison ?

Crier au loup avant n’a aucune utilité, à part faire peur aux gens. On n’a jamais triché auprès du public. On a toujours dit que ça allait être dur. Le club a bien vu que les joueurs se donnaient à fond.

Samedi soir, en dépit d’un beau nul à Marseille (2-2), vous n’en meniez pas large après avoir pris connaissance des résultats de vos concurrents…

Oui, on a reçu un petit coup derrière la tête. Mais une fois dans les vestiaires, tout le monde a pensé de façon positive. On avait déjà hâte d’être au dimanche suivant.

La réception de Nice s’apparente pourtant à une finale.

Pour moi non. Quand vous perdez une finale, vous perdez tout. Là, si on ne gagne pas, on ne sait pas ce qui va se passer. En tout cas, tout le monde est extrêmement positif. La motivation et le stress seront là naturellement. On a fait de belles choses, on reste sur une belle prestation à Marseille. On est encore maître de notre destin, alors bagarrons-nous. Il faudra tout donner. Ce match-là aura sa vérité. Mais un championnat, c’est aussi la vérité d’une saison. Et c’est sur ça qu’il faudra juger l’équipe.

Valenciennes n’a jamais été relégable cette saison. Descendre en Ligue 2 ne serait-il pas injuste pour vous ?

Non, un championnat se joue sur 38 journées et les relégués sont les moins bons sur les 38 journées. Si on descend, on aura ce qu’on mérite. Pour l’instant, je ne vois pas de mauvais scénario. On peut très bien finir entre la 9e et la 11e place et là tout le monde nous dira qu’on a fait une bonne saison. Quoi qu’il arrive, elle aura été compliquée.

Propos recueillis par Jean Bommel