Dugarry ferait les choses « différemment »

Invité de l’After Foot, l’ancien membre de l’équipe de France championne du monde est revenu sur la polémique du week-end avec Jean-Louis Triaud. S’il se dit « candidat à rien », Christophe Dugarry affirme cependant qu’il est prêt à « prendre ses responsabilités ».

La chèvre et le chou. Christophe Dugarry n’a pas éteint le mini incendie qu’il a allumé avant la 13e journée de championnat en critiquant la politique sportive de Bordeaux, son ancien club, mais l’ex-Mondaliste a en même temps réaffirmé que l’actuel patron des Girondins, Jean-Louis Triaud « est un grand président. » L’ancien joueur, qui s’en est pris par deux fois à la gouvernance du club dans Sud Ouest, a renouvelé ses doutes quant à l’organisation du club dans l’After Foot ce lundi sur RMC. « Mais comment peut-on fonctionner aujourd’hui sans directeur sportif ? Je trouve que ce n’est pas possible. Jean-Louis Triaud explique que ça évite les conflits, comme entre Deschamps et Anigo. Moi, je ne suis pas d’accord avec ça. Je me pose aussi la question sur l’absence d’internationaux. On a beaucoup de joueurs qui sortent du centre de formation et qui se retrouvent en Ligue 2…. »
Dugarry au sein du staff girondin ? L’intéressé dit oui mais par n’importe où. « Directeur sportif, entraîneur, ça ne m’intéresse pas. Je suis prêt à prendre mes responsabilités. J’ai dit président pourquoi pas. Ça a fait le buzz. On m’a auto-désigné candidat à la présidence. Je ne suis candidat à rien. Si demain matin, Jean-Louis Triaud vient me dire qu’il veut arrêter, qu’il en a discuté avec M6 et qu’il aimerait que ce soit moi, je prendrais mes responsabilités. Je ferais les choses différemment. » On l’a compris, pas de putsch en vue. Une révolution à la bordelaise, éventuellement, dans le consensus. Tradition scapulaire oblige. Et Dugarry de calmer le jeu vis-à-vis de Triaud. « J’insiste sur le fait que Triaud est un très bon président, très apprécié des joueurs et des supporters. Les résultats plaident bon an mal an pour Jean-Louis Triaud. C’est lui qui décide. C’est lui le président. Ça a l’air de ne pas trop mal marcher. » En embuscade, mais avec le smoking.