Dujon : « Ce n’était pas une guerre de tranchées »

Alain Dujon, comment Guy Roux a-t-il pris la chose ?
Il a accepté et pris la décision comme il le fallait. C’était un vote à majorité simple. C’était le choix des électeurs.
Etes-vous soulagé ?
Oui et non. Ce n’était pas une bagarre de tranchées. Il fallait voir l’avenir.
Sa présence semait-elle le trouble du côté d’Auxerre ?
On a la chance d’avoir Jean Fernandez à qui j’ai donné tout le pouvoir sportif en juillet. C’est un homme avec beaucoup d’expérience. On a ainsi l’équivalent de Guy Roux. La preuve en est aujourd’hui avec cette première place.
Cette première place a-t-elle aidé ?
C’est certain, mais il y a aussi une ambiance au sein de l’AJA. Il faut remercier les bénévoles et les gens qui ont voté pour la jeunesse auxerroise. Ils ont su également préserver l’ancien président authentique qu’est Jean-Claude Hamel. J’ai un très bon conseillé à mes côtés.
« Un peu une relation de père à fils avec Hamel »
En quoi va-t-il vous aider ?
Au niveau de son carnet d’adresse et de son expérience. On est dans un monde de requins. On va avoir à gérer des changements fondamentaux avec la surpression du DIC notamment.
On a le sentiment que Jean-Claude Hamel est toujours le président de ce club…
Quand on est venu me chercher, c’est moi qui lui ai proposé de rester avec moi pour faire un binôme. Je n’ai pas son savoir-faire pour prendre un club un club de Ligue 1. Ça marche très bien. C’est un peu une relation de père à fils.
La page Roux est-elle est tournée ?
Il n’y a pas deux places. On a Jean Fernandez pour le sportif. Il faut que la succession se passe dans la douceur et ça ira comme sur des roulettes.