Dupraz-Renard, hache de guerre enterrée

Pascal Dupraz, l’entraîneur d’Evian-Thonon-Gaillard, a tenu à rendre hommage à Hervé Renard, son homologue de Sochaux, en préambule de sa conférence de presse. « Il faut féliciter Hervé Renard parce qu’il avait prédit en octobre qu’il ferait une finale contre nous. Il aurait dû dire qu’il se maintiendrait parce qu’il avait tout juste. Ce qu’ils ont fait c’est hors norme. » En revanche il n’a pas développé l’échange à la fin du match dans le rond central qui a duré plusieurs secondes. « Je lui ai simplement dit « Arvi Pa », vous ne savez pas ce que ça veut dire ? Ça veut dire au revoir en savoyard ». Renard en a lui dit un peu plus : « Je suis allé le voir et je lui ai dit que même si j’avais gagné, je serais venu le saluer et il m’a dit que lui aussi donc c’est parfait. J’ai attaqué le premier parce que j’avais fait une sortie médiatique à son encontre que je n’aurais sans doute pas dû faire. Je ne la referais sans doute pas. C’est peut être une erreur de jeunesse on va dire. » La hache de guerre semble enterrée. « Oui, parce que ça ne sert à rien, poursuit Renard. Je pense que je ne perdrais plus mon temps à m’accrocher avec quelqu’un parce que ça ne sert à rien. On a déjà assez de travail pour se focaliser sur notre équipe et perdre de l’énergie en donnant une image moyenne dans les journaux ça ne sert à rien. Je n’ai aucune rancœur contre lui et je le félicite d’avoir maintenu son équipe en Ligue 1. »

La rédaction