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Ederson : « Les fleurs du printemps reviennent, moi aussi »

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Opéré le 20 août dernier d’une rupture totale des ischios-jambiers survenue lors du match amical Etats-Unis-Brésil, l’ancien Niçois fait partie des 20 joueurs retenus par Claude Puel en vue du déplacement ce dimanche (17h) au Stade du Ray. L’heure du retour est proche.

Ederson, vous voilà de retour au moment où Lyon s’attaque au sprint final…

Oui, je reviens dans une bonne période. Les fleurs du printemps reviennent, moi aussi (rires). Je me sens bien. Je n’ai pas d’objectif personnel. Je suis disponible. Si on fait appel à moi, je me donnerai à 100 %, que je sois titulaire ou remplaçant. Pour moi qui ai passé six mois en dehors des terrains, c’est déjà un bonheur de retrouver le groupe.

Cette blessure a dû vous endurcir…

Ce n’était pas évident comme période. Mais j’ai eu le bonheur d’avoir mon fils à côté de moi (ndlr, Ederson Junior, né en octobre dernier). Ça m’a permis de surmonter les difficultés. Forcément, quand on passe des moments comme ceux-là, on grandit. On progresse. Mentalement, je me sens plus fort.

Le titre est-il encore jouable pour Lyon ?

Oui, même si ça ne sera pas facile. Avec Lille, Marseille et Rennes aussi, on est quatre équipes à lutter pour le titre. Si on fait ce qu’il faut, si on arrive à chercher des points à domicile comme à l’extérieur et si on y croit, tout est possible. Les Lillois ont un net avantage sur les autres. Ils pratiquent un bon football. Ils sont très réguliers et ont leur destin en main. Mais on a aussi les capacités de le faire. On a vu plusieurs fois que l’OL était allé chercher le titre à la dernière journée.

« Sept victoires sur dix, un minimum »

Faites-vous référence à la saison 2002-03, où Lyon était quatrième à dix journées de la fin, avec six points de retard sur le premier ?

On en parle. C’est un exemple à suivre. Plus l’exploit est difficile et plus il est grand. On va essayer de reproduire ça.

Cette année-là, Lyon avait gagné sept de ses dix derniers matches…

Sept sur dix, c’est ce que l’on doit faire, au minimum, si on veut être champion. Il faudra commencer cette série à Nice. Ce n’est jamais facile de jouer là-bas. On essaiera de faire un grand match là-bas. On est des compétiteurs, on a tous faim de victoires. On a vraiment envie, tous ensemble, de relever le défi du titre.

Propos recueillis par Edward Jay