El Glaoui confirme que l’OM fait partie de la FAP

Il y a quelques jours, Jean-Michel Aulas est propulsé à la tête de Football Avenir Professionnel, une association chargée de défendre les clubs de Ligue 1 lors des négociations commerciales. Faut-il y voir un rapport avec l’approche des négociations pour les droits TV de notre championnat ? Une association qui réunit notamment le PSG, l’OM, Lyon, Bordeaux, Lens ou encore Toulouse. Après sa création, certains dirigeants de clubs de L1 comme Jean-Claude Plessis (président de Sochaux) ont précisé que cette association ne doit pas se permettre de représenter l’intégralité des clubs professionnels de football.
Mais sa création est également à l’origine d’un conflit à l’intérieur même du club de l’Olympique de Marseille. En effet, le président du club phocéen Pape Diouf a démenti l’implication de son club dans cette association. Il faut dire que ses relations avec son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas ne sont pas au beau fixe. Diouf estimait d’ailleurs que Thierry de La Brosse (directeur général du club) et Mehdi El Glaoui (président du conseil de surveillance du club) n’avaient pas à engager la responsabilité de l’OM dans de tels dossiers. Invité de Luis Attaque mercredi après-midi, Medhi El Glaoui est venu mettre les choses au point : « Mr Pape Diouf doit comprendre qu’il est simplement président d’une directoire. Il est donc obligé de partager le pouvoir avec Mr Thierry de La Brosse. Et s’il ne se soumet pas à cela, il devra changer de société » affirme-t-il. D’ailleurs, il confirme au passage que l’OM fait bien parti de l’association FAP. « Effectivement j’ai eu des contacts avec Jean-Michel Aulas, mais pas seulement avec lui. Il y en a eu également avec d’autres propriétaires et actionnaires de clubs. Car ce qui m’intéresse, ce sont les intérêts de l’OM, ce n’est pas de savoir si Mr Diouf et Mr Aulas sont des amis ou non. Sur le terrain, il faut combattre sportivement et loyalement. Mais nous avons aussi des intérêts communs. Il faut donc travailler en gommant les égos de chacun » explique Mehdi El Glaoui.