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Escalettes : « Il y a des choses à changer ! »

Le président de la FFF a évoqué l'équipe de France.

Le président de la FFF a évoqué l'équipe de France. - -

A l’issue de l’Assemblée Générale de la Ligue du Football Amateur qui s’est déroulée samedi matin à Paris, le président de la FFF a évoqué les difficultés rencontrées actuellement par l’équipe de France.

Jean-Pierre Escalettes, après la nouvelle défaite de l’équipe de France face à l’Espagne au Stade de France (0-2), comment gérez-vous toute cette pression ?
Même si c’est un peu difficile en ce moment, l’heure est à l’union sacrée derrière l’équipe de France. Soutenir cette sélection quand elle gagne, c’est bien, mais la soutenir quand elle perd, c’est bien aussi. Je n’ai pas du tout d’agressivité par rapport à tout ce qui se passe en ce moment, même si je suis un peu triste de constater que tout le monde ne tire pas dans le même sens. A mon âge, je sais faire la part des choses. J’ai assez de sagesse pour rester positif.

Récemment, la secrétaire d’Etat aux Sport, Rama Yade, a explicitement demandé à la Fédération Française de Football de se remettre en cause. Qu’en pensez-vous ?
Sur le fond, je suis d’accord avec elle. Il y a bien sûr des choses à faire, des choses à changer. Mais nous ne pensons pas que ce soit le moment. Dans environ quatre vingt-dix jours, c’est la Coupe du monde. On doit se focaliser sur cet événement. Après que Madame la Ministre met un peu de pression, je le conçois. Mais ce que je regrette, c’est qu’elle ne nous ait pas apporté son soutien dans les moments plus difficiles.

Vous êtes lié contractuellement avec la FFF jusqu’en 2012. Irez-vous jusqu’au terme de votre mandat ?
Si j’ai le soutien de ceux qui m’ont élu, il n’y a pas de raison que je m’arrête. J’ai un conseil fédéral, une ligue professionnelle, une ligue amateur, une fédération et j’ai surtout un projet qui me tient particulièrement au cœur : organiser l’Euro 2016 en France. Après voilà, maintenant, on a besoin d’être soudés et solidaires. Pour l’instant, j’ai plutôt l’impression que personne ne souhaite mon départ.

La rédaction