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EXCLU RMC SPORT - La LFP candidate à l’expérimentation vidéo

Frédéric Thiriez

Frédéric Thiriez - AFP

EXCLU RMC SPORT. En marge du tirage au sort des 16es de finale de la Coupe de la Ligue, ce mercredi à Paris, le président de la LFP, Frédéric Thiriez, a accepté de réagir à la proposition du président de la FIFA, Sepp Blatter, d’introduire des ralentis vidéos dans l’arbitrage.

Ce mercredi, avait lieu à Paris le tirage au sort des 16e de finale de la Coupe de la Ligue. Un événement vite éclipsé par un autre dans la voix de Frédéric Thiriez. Quelques jours seulement après les propos favorables du président de la FIFA, Sepp Blatter, sur l’usage de la vidéo, le président de la LFP a confié son souhait d’introduire cette pratique au sein de l’arbitrage. « Il y a 10 ans que je réclame le droit à la vidéo dans le football. J’avais soumis un projet complet et argumenté en 2005. Ils avaient répondu non. Je suis très heureux que 10 ans après, Sepp Blatter reconnaisse que la vidéo serait un progrès dans le football », a expliqué le président de la LFP au micro d’RMC Sport.

« En ce qui me concerne, je suis candidat à l’expérimentation de l’arbitrage vidéo, par exemple sur la Coupe de la Ligue, qui a toujours été la coupe de l’innovation technologique », a-t-il poursuivi, avec cependant un bémol. « Je pense que dans un premier temps, il serait plus prudent que ce soit l’arbitre du centre qui décide du recours à la vidéo en le signalant d’un geste à son assistant. N’allons pas trop vite, nous avons mis 10 ans pour convaincre, il faut désormais être prudent et raisonnable », a conclu Frédéric Thiriez.

Veigneau (FC Nantes) peu enthousiaste

Joint également par RMC Sport, le latéral gauche du FC Nantes, Olivier Veigneau, s’est montré, lui, plus dubitatif devant une expérimentation de l’arbitrage vidéo. « Il ne faut pas dénaturer le jeu, assure le joueur canari. On prend souvent l’exemple du rugby mais je pense que les vrais passionnés de rugby regrettent un peu le temps que l’arbitre met avant de valider un essai. Il faut garder quand même un certain rythme. Avoir des pauses pour un challenge comme au tennis dans le football, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » Pour Veigneau, la priorité n’est pas l’arbitrage vidéo. « La seule vraie amélioration qu’on devrait avoir, c’est lorsque le ballon a franchi la ligne, affirme-t-il. On l’a vu pendant la Coupe du Monde, ça peut être très utile. C’est déjà difficile de mettre le ballon au fond… Alors quand le but est vraiment valable, pour savoir si le ballon a franchi la ligne ou pas… il faudrait vraiment trouver une solution pour ça. »

AA avec PYL