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Faccioli : « Squillaci a eu ce qu’il voulait »

Marino Faccioli, le directeur administratif de l’OL, a tenu à réagir aux propos de Sébastien Squillaci publiés dans France Football mardi et mettant en cause l’attitude de Jean-Michel Aulas lors de son transfert au FC Séville.

Sébastien Squillaci revient sur son transfert en disant que le club et son Président n’aurait pas été correct avec lui ?
C’est curieux mais quand les joueurs parlent de manque de correction, il est toujours question d’argent et d’intérêt comme dans ce cas. L’histoire est pourtant simple. Jean-Pierre Bernès, l’agent de Sébastien Squillaci nous a fait part en fin de saison dernière de l’envie du joueur de quitter l’OL. Nous étions d’accord pour étudier un transfert dont le montant ne pourrait être que supérieur à 5 millions d’euros. La situation a changé lorsque Claude Puel est arrivé. Ce dernier aurait aimé conserver le joueur. Squillaci, lui, a, malgré tout, confirmé sa volonté de partir. Nous avons donc négocié avec Séville sur un montant de 6,5 millions d’euros.

Est-il exact que Séville, de son côté, a proposé 6, 250 millions d’euros ?
Tout à fait et nous avons refusé cette offre en confirmant notre demande de 6,5 millions d’euros. Sébastien Squillaci et son agent nous ont alors proposé d’abandonner une partie des primes d’objectif du joueur ce que nous avons accepté. Le transfert s’est donc conclu sur la base de 6,250 millions d’euros à la charge de Séville, plus pour l’OL une économie de 200 000 € sur les primes du joueur, d’où un total de 6 450 000 €, finalement très proche de ce que nous demandions.

Comment expliquez-vous alors les déclarations du joueur ?
Je ne les explique pas et je ne les comprends pas. Sébastien a obtenu le transfert qu’il souhaitait en allant à Séville où il a certainement des conditions financières très intéressantes… ce qui est bien pour lui. Mais l’OL a été correct, non seulement en respectant ses engagements (650 000 € de primes, un revenu global annuel de plus de 2 M€, ce sont des sommes qui méritent le respect même quand on décide d’abandonner 200 000 €) mais aussi en lui offrant la voiture envisagée en cas de doublé. Pour la petite histoire, il a bien attendu d’avoir reçu cette voiture pour faire ses déclarations, tout en se gardant bien de remercier ce qui n’a certainement rien à voir avec un manque de respect…

La rédaction