Fanni : « Lyon n’est pas hyper solide »

Avant le choc au sommet contre Lyon dimanche Stade-Vélodrome (21h), le défenseur marseillais estime que les Gones ne sont pas toujours très sereins. L’ancien Rennais, qui évoluait dans l’axe en l’absence de Souleymane Diawara, évoque aussi la concurrence alors que le Sénégalais est de retour.

Rod, après avoir battu Lille puis Rennes, l’OM doit vaincre Lyon pour confirmer définitivement son retour au premier plan…

Oui, ce serait l’idéal. En tout cas, on est prêt et on est confiant. Ce sont des matches à six points puisqu’il y a d’autres éléments qui entrent en compte, comme le côté psychologique. On revient d’assez loin. On a grillé beaucoup de jokers.

Tout semble vous réussir en ce moment…

Cela se passe bien, c’est vrai. On enchaîne les victoires. On sent dans l’équipe une force supplémentaire qu’on n’avait pas il y a quelques mois. Les résultats ont entraîné cette dynamique. Dans la tête, on se sent mieux et on travaille plus sereinement. C’est plus facile à vivre au quotidien. Je ne veux pas parler d’une prise de conscience, mais il y a plus d’humilité. On joue plus simplement et plus vite. Ça nous réussit.

Que craignez-vous dans l’équipe lyonnaise : ses individualités ou son collectif ?

On craint les deux. Mais personnellement, je crains davantage les individualités. Pour moi, le groupe n’est pas hyper solide, ni hyper serein. On l’a vu lors de certains matches. On les a vus douter.

« Nkoulou rayonne »

Parmi les individualités lyonnaises, il y a Lisandro…

C’est l’un des meilleurs attaquants du championnat. Il ne lâche rien. C’est un super joueur qui est capable de tout techniquement. Il a une bonne complicité avec ses partenaires. C’est un joueur très complet.

Souleymane Diawara est de retour de la CAN. Estimez-vous avoir fait un bon intérim en défense centrale ?

Cela aurait pu être encore mieux, mais ça va… Je ne suis pas encore au point physiquement (il souffre de l’orteil, ndlr). Je suis satisfait mais j’aspire à beaucoup mieux. Avec Nkoulou, on s’entend bien. C’est un vrai plaisir de jouer avec lui. Il est à l’écoute. Il rayonne.

Vous allez peut-être retrouver le banc de touche : comment vivez-vous cette situation ?

Pour le moment, je ne vis rien. C’est comme ça. On n’a jamais aucune assurance. Je ne me pose aucune question à ce sujet. C’est au coach de faire ses choix.