Fernandez : « Ancelotti peut refuser le Real »

Le PSG est pendu à la décision de Carlo Ancelotti, courtisé par le Real Madrid. Malgré l’aura du club madrilène, Luis Fernandez, membre de la Dream Team RMC Sport, estime que l’Italien pourrait choisir de prolonger avec Paris.

Le PSG fait le forcing pour conserver Carlo Ancelotti attiré par les lumières madrilènes. D’un naturel prudent, l’entraîneur italien s’est peu exprimé ces dernières années sur son avenir, n’indiquant jamais publiquement qu’il souhaitait poursuivre son aventure parisienne. Le projet parisien ne serait pas assez séduisant pour contrer l’offensive du Real ? Luis Fernandez n’en est pas persuadé.

« Ancelotti fait partie des noms évoqués au Real Madrid. Lors des années précédentes, j’entendais surtout le nom d’Arsène Wenger autour du club madrilène. Désormais, c’est celui de Carlo Ancelotti. Il faudrait savoir comment il se sent dans son for intérieur.

Le Real, ça peut se refuser. Si Ancelotti a les garanties pour décider, faire la saison prochaine au PSG, il peut rester. Il aura plus de chances d’obtenir des titres au PSG qu’au Real. Paris est appelé à tout gagner en France dans les années à venir. En Ligue 1, la concurrence n’existe plus, en attendant peut-être les retours de Monaco, l’OM ou Lyon. A Paris, Ancelotti a les moyens pour réussir. Il a ses proches et son staff. Ils sont 22 ! Il ne pourra pas tous les amener au Real. »

Ancelotti froissé par les dirigeants du PSG ?

Réputé pour être un manager sensible et proche de ses joueurs, Carlo Ancelotti pourrait avoir conservé une certaine rancœur à l’égard des dirigeants du PSG. Ceux-ci avaient en effet envisagé le licenciement de « Carletto » au cœur de l’hiver. Une méthode qui peut laisser des traces rappelle Luis Fernandez qui a connu une situation similaire au PSG en 1996.

« J’ai senti qu’il n’y avait pas une véritable envie de me faire resigner à l’époque. On me faisait sentir que l’on attendait les résultats de la fin de saison pour décider. Alors, j’ai anticipé la situation. J’ai décidé de partir de moi-même. Je l’avais annoncé à Michel Denisot après la demi-finale de Coupe d’Europe contre La Corogne. Et même si les dirigeants étaient revenus vers moi en m’offrant plus de responsabilités, le mal aurait été fait. »

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Luis Fernandez