Fernandez : «Leonardo ? Il faut savoir bien perdre»

Entre les mains mal placées de Thiago Silva qui lui ont valu une expulsion et le coup d’épaule nerveux de Leonardo à l’encontre de l’arbitre de la rencontre, le PSG n’a récolté qu’un point contre Valenciennes (1-1) mais beaucoup de polémiques. Notre consultant Luis Fernandez ne s’étonne pas du carton rouge du défenseur brésilien et trouve l’attitude de Leonardo inadmissible.

Alors que l’arbitre se dirige vers Thiago Silva, le défenseur brésilien pose ses mains sur les épaules de M. Castro. Le bras de l’arbitre se dresse immédiatement : carton rouge. Si beaucoup contestent cette sanction, Luis Fernandez y voit une application évidente du règlement. « Il y a un règlement, je ne le conteste pas, explique le membre de la Dream Team RMC Sport. Il est le même pour tous, je ne veux pas qu’on fasse de favoritisme. Thiago Silva n’a pas poussé l’arbitre, il l’a touché. Mais à partir du moment où tu le touches, c’est le rouge ».

« M. Castro n’a pas à justifier sa sanction face aux joueurs ! Il le mettra dans son rapport. A partir du moment où Thiago Silva touche ou bouscule l’arbitre, le règlement est là, il tombe automatiquement. Thiago Silva ne l’a pas touché pour le pousser violemment, mais s’il est interdit de toucher l’arbitre, il est suspendu ».

« S’ils doivent être sanctionnés, qu’ils le soient »

« Quant à Leonardo, les images parlent. Il est sous pression, il y a certainement quelque chose qui se met en place pour qu’il réagisse comme ça… Il est directeur sportif du PSG, c’est un club qui arrive avec un gros projet, de gros moyens. Il faut savoir bien perdre. Ça peut arriver ! Ce qui m’embête pour Leo, c’est que tu ne peux pas venir toucher l’arbitre comme ça. Moi une fois, en sortant du terrain, j’ai touché un arbitre à la main et j’ai pris six mois ! Quant aux caméras, quand on les fait rentrer dans les vestiaires, je veux les voir dans tous les stades de France ! Je veux qu’on ait le courage de le faire. Mais, si ces hommes doivent être sanctionnés, qu’ils le soient ».

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Luis Attaque