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Fernando Morientes : « J’aimerais tellement aider l’équipe »

L'attaquant espagnol aimerait retrouver le plaisir sur les terrains

L'attaquant espagnol aimerait retrouver le plaisir sur les terrains - -

Invité de « Luis Attaque », l’attaquant espagnol se désole de sa situation de remplaçant à l’OM. Il revient aussi sur le match de ce mercredi soir entre la France et l’Espagne.

Allez-vous regarder France-Espagne ce soir ?
Bien sûr, je serais devant ma télévision. A cent jours de la Coupe du Monde, on peut s’attendre à un match de grande intensité. J’ai d’ailleurs parlé avec quelques amis qui sont encore en sélection. Ils sont confiants. En plus, ils ont vraiment du plaisir à être ensemble. Cela se ressent.

L’Espagne possède tous les atouts pour être sacrée championne du monde en juin prochain. Etes-vous d’accord ?
Elle peut le faire. Il y a beaucoup d’attentes autour de cette équipe. Avec le titre de champion d’Europe, il y a une vraie et belle union qu’il n’y avait pas de mon temps.

Concrètement, comment définissez-vous le style de jeu de cette équipe d’Espagne ?
Les Espagnols aiment pratiquer la « toque » (jeu axé sur une succession de passes courtes et rapides). Dans l’équipe, il y en a six ou sept joueurs qui le maîtrisent très bien. Par ailleurs, Torres et Villa sont de très grands attaquants que tout le monde connaît. Villa, avec qui j’ai joué à Valence, possède un énorme potentiel. Tous les grands clubs gardent un œil sur lui.

Après avoir remporté l’Euro-2008, Luis Aragonès a été remplacé par Vicente Del Bosque. Est-il le successeur idéal ?
Je connais très bien Del Bosque. Avec lui, la relation ne se limitait pas au professionnel. Ça allait au-delà du football. Je peux vous garantir que c’est un grand entraîneur.

« Niang et Brandao sont plus efficaces ! »

Avec l’OM, vous êtes plutôt dans une bonne dynamique en ce moment...
C’est vrai, mais il faut absolument enchaîner les victoires. Les gens apprécient ce qu’on réalise en ce moment.

En revanche, vous n’avez que très peu joué cette saison. Est-ce compliqué à vivre pour vous ?
Ca me fait mal. J’aimerais tellement aider l’équipe et apporter ce qu’on attend de moi. Je fais le maximum pour retrouver mon niveau. Tant que l’équipe marche, ce n’est pas si grave. A Marseille, il y a de la concurrence.

Comment vous sentez-vous à Marseille ?
Je suis vraiment content de travailler avec Didier Deschamps. Je veux redevenir celui que j’étais. Après, il faut que j’accepte d’être devancé par Niang et Brandao. Je dois me rendre à l’évidence, ces deux attaquants ont été plus efficaces que moi.

Partout où vous êtes passé, vous avez toujours réussi à laisser une trace. Vous ne pouvez pas terminer votre carrière de la sorte...
Le problème, c’est que l’on ne décide pas de la fin. Ca serait trop beau. Désormais, ce que je veux avant tout, c’est me faire à nouveau plaisir sur un terrain de football.

La rédaction