Féry : « Si on descend, il n’y aura pas de départ »

Après la victoire contre Montpellier (2-1), le président de Lorient (13e) reste optimiste pour la fin de saison. Mais en cas de relégation, Loïc Féry assure qu’aucun joueur ne quittera son club.

Loïc, êtes-vous rassuré après le succès obtenu contre Montpellier ?

Oui. Même si cela a été tardif, il y a eu une prise de conscience de la part des joueurs. Maintenant, c’est à eux de continuer sur les mêmes dispositions. Mais il y a eu des mots forts qui ont été prononcés. C’est pour cela que je suis convaincu qu’ils se battront jusqu’au bout pour assurer une fin de saison honorable.

Alors que Lorient dispose de deux points d’avance sur le premier relégable, êtes-vous optimiste pour cette fin de saison ?

Ces trois derniers mois, il y a eu un gros passage à vide. Mais la situation n’est pas du tout désespérée, même si elle est préoccupante.

Pour autant, cela n’efface pas toutes les inquiétudes. Avez-vous un plan B en cas de relégation ?

Ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura pas de départ en cas de descente. Les joueurs savent très bien que le club n’est pas obligé de vendre car on a la capacité de construire avec ce groupe. Un joueur qui vient à Lorient n’est pas un joueur de passage. Si on descend en Ligue 2, personne n’aura de bon de sortie.

On sait que certains de vos joueurs comme Bruno Ecuele-Manga sont pistés par des clubs anglais. Comment allez-vous procéder pour les conserver ?

Chez nous, quasiment personne n’est en fin de contrat. Cela nous permet d’avoir un effectif qui est entièrement concerné par la situation. Après, si descente il y a, cela concerne directement la carrière de nos joueurs.

Christian Gourcuff a souhaité prolonger le bail du préparateur physique et mental Tiburce Darou cette semaine. Sera-t-il présent jusqu’à la fin de la saison ?

C’est quelqu’un qui a une expérience intéressante. Il y aura donc une présence de sa part jusqu’à la fin de la saison. C’est une initiative qui a été suggérée par Christian Gourcuff et qui a été bien reçue par la direction du club. Puis, casser la routine en règle générale, c’est une bonne chose.

On vous a senti moins présent ces derniers mois : avez-vous découvert des limites auxquelles vous ne vous attendiez pas dans votre rôle de président ?

Comme de nombreux présidents propriétaires de clubs en France, j’ai une activité professionnelle intense qui n’est pas le FC Lorient. Donc ma disponibilité est souvent réduite au week-end.

Avez-vous l’intention de vous rapprocher du terrain en cette fin de saison ?

J’ai été plus présent les deux précédentes saisons. Mes activités se sont fortement développées. J’étais donc beaucoup plus pris. Après depuis quelques matches, j’ai souhaité être physiquement plus présent. En ce moment, j’assiste à toutes les rencontres.