Futur centre d’entraînement du PSG : ça avance… un peu

- - AFP
C’est un rapport de la Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement d’Ile de France (DRIEA) qui a récemment relancé le dossier du prochain centre d’entraînement parisien. Le document compare les atouts et les inconvénients des quatre dossiers en concurrence pour accueillir le futur lieu de vie du club de la capitale : Saint-Germain-en-Laye, Poissy, Thiverval-Grignon, et Montigny-le-Bretonneux.
Dans les quarante pages, une quinzaine sont consacrées au dossier de Saint-Germain et évoquent de nombreux points faibles. Parmi eux, ceux liés au voisinage en termes de paysage et d'odeurs, avec les activités du SIAAP (syndicat interdépartementale pour assainissement de l'agglomération parisienne), la perte importante de granulats, ainsi que de nombreuses contraintes liées à l'environnement.
Le maire de Saint-Germain contre-attaque
Ces appréciations négatives, plus importantes que celles des trois concurrents, n'ont pas plu à Emmanuel Lamy, maire de Saint-Germain, qui ne les juge pas objectives. L’édile a donc décidé de contre-attaquer et de renforcer la promotion de son dossier alors qu’il tient énormément à garder le PSG sur son territoire. Lundi, dans l'après-midi, Emmanuel Lamy a ainsi rencontré à Matignon le conseiller sport de Manuel Valls pour lui faire part de son mécontentement et de demander un positionnement clair de l'Etat dans ce dossier. Courant mai, il doit rencontrer le préfet de région, Jean-François Carenco, pour défendre son dossier et lui exprimer ses réserves sur les conclusions de ce rapport.
En fin d'après-midi, c'était au tour du PSG, représenté par Jean-Claude Blanc, de recevoir au Parc des Princes des représentants de la maire de Saint-Germain. Un entretien qui a permis au directeur général délégué parisien d'obtenir de nouveaux compléments d'information sur le dossier saint-germanois, notamment suite au rapport du DRIEA. La direction parisienne poursuit son étude des quatre dossiers. Aucune décision n'a été prise et aucune échéance n'a été fixée malgré le long retard accumulé sur ce dossier, cher au président parisien Nasser Al Khelaifi.