Galtier : « Mon rêve, emmener nos supporters au Stade de France »

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Christophe, vous affrontez Lyon chez vous mercredi en Coupe de la Ligue puis samedi en championnat à Gerland. Lequel de ces deux matches avez-vous le plus envie de gagner ?
Le plus important, c’est le match en Coupe de la Ligue. C’est objectif que l’on a défini avec la direction et les joueurs. On veut tout faire pour monter au Stade de France cette année. Le tirage est difficile puisqu’avant Lyon, on est tombé sur Bordeaux (3-1 en 16e de finale, ndlr). On a l’avantage de recevoir. L’an passé, nos supporters ont eu le bonheur de partager avec nous une victoire historique à Gerland (1-0). Ce serait bien de gagner dans le Chaudron pour le premier derby de la saison.
Faire monter les supporters stéphanois au Stade de France fait donc partie de vos ambitions…
C’est l’un de mes rêves depuis que je suis arrivé à Saint-Etienne. Que l’ASSE ne connaisse pas le Stade de France est une des anomalies du football français. On va faire jouer la meilleure équipe. Je ne suis pas dans la même logique que Rémi (Garde, l’entraîneur de l’OL, ndlr). L’OL a pour objectifs de terminer dans les trois premières places du championnat et de sortir des poules en Ligue des champions. Ils ont des matches à répétition. Pas nous. On a trois matches à disputer en sept jours. J’estime que c’est jouable avec notre effectif.
L’OL vient de prendre sept buts en deux matches…
Oui, mais pas contre n’importe qui (face au Real Madrid et Lille, Ndlr) ! Lyon fait un très bon début de championnat. Il y a eu beaucoup de mouvements à l’intersaison. Il y a aussi un nouvel entraîneur qui a une nouvelle philosophie. L’équipe est peut-être moins clinquante qu’avant mais le bloc est compact. Elle se projette vite vers l’avant.
En 2007-08, vous étiez l’adjoint d’Alain Perrin à Lyon. Malgré un doublé Coupe de France-Championnat, vous avez dû quitter le club. Etes-vous revanchard ?
Pas du tout. Je regrette simplement de ne pas avoir continué l’aventure. Il y a comme un goût d’inachevé. Mais c’était la décision d’un président (Jean-Michel Aulas) et il fallait l’accepter. La séparation s’est passée dans de très bonnes conditions, avec beaucoup de respect.