Gameiro : « Kombouaré ? Ça me passe au-dessus de la tête »

Invité exceptionnel de Luis Attaque à l'occasion de la semaine des buteurs, l’attaquant du PSG a balayé l’actualité de son club deux jours après la claque reçue à Marseille (3-0).

Kevin, dans quel état d’esprit êtes-vous après la défaite à Marseille ?

Il faut avancer. Ça ne sert à rien de rester là-dessus. On a un match très important jeudi à Salzburg (en Ligue Europa, ndlr). Ça nous permet de ne pas trop réfléchir.

Qu’est-ce qu’il vous a manqué au Vélodrome ?

C’est plus sur l’envie, sur la grinta. On a pêché dans ce domaine-là. On n’y était pas dans les têtes. Ça s’est vu. Il faut vite oublier ça et se remettre en question pour remporter nos prochains matches. C’était mon premier clasico et c’est sûr que je vais m’en souvenir ! Ce sont des moments qu’on veut vivre dans une carrière, des matches qu’on veut jouer. Ça s’est mal passé. Mais j’espère revivre ça dans les prochaines années.

La situation du PSG vous inquiète-t-elle ?

Non, il n’y a pas d’inquiétude. On reste deuxième au classement (derrière Montpellier). On est dans une période un peu plus difficile. C’est là qu’il faut réagir. On va voir si on est capable de rester en haut et si on a du mental. Mais je ne suis pas inquiet de ce côté-là.

Que pensez-vous de la situation d’Antoine Kombouaré ?

Personnellement, ça me passe au-dessus de la tête. Leonardo l’a confirmé en tant qu’entraîneur. On avance. On continue à travailler. Il n’y a pas de questions à se poser. Moi, je suis bien. On m’a fait venir au PSG. C’est le plus important. Ce n’est pas parce qu’on perd un match qu’il faut tout remettre en questions.

Quels sont vos objectifs avec Paris cette saison ?

L’objectif prioritaire, c’est les trois premières places. Après, on verra comment ça se passe. Le titre est accessible pour toutes les équipes. Il faut rester concentré et continuer à travailler. On a fait un très bon début de saison. Mais on a aussi des joueurs qui n’ont pas trop d’expérience à ce niveau-là. On continue à apprendre. C’est ce qui nous fait avancer. On est à trois points du leader. Le championnat est encore très long.

Que pensez-vous du niveau de jeu de votre équipe ?

Il y a beaucoup de progrès à faire, c’est sûr, parce qu’on perd des matches. On en parle entre nous. On essaie de trouver les automatismes. Il faut se remettre en questions après chaque match. Ce sont les victoires qui font avancer, on le sait. En ce moment, on est un peu moins bien. Quand on essaie de dribbler, c’est un peu plus délicat. Il faut revenir à des choses simples et remettre le bleu de chauffe.

Vous n’avez plus marqué depuis le 16 octobre et un triplé à Ajaccio (1-3, lors de la 10e journée de L1)…

Il va peut-être falloir repenser à marquer un but (rires) ! C’est vrai que je suis un peu plus en difficulté en ce moment. Je touche les poteaux, le gardien la sort… mais je ne suis pas quelqu’un qui doute. Je continue à travailler à l’entraînement. Ça passe par là.

Javier Pastore est-il marqué par les critiques dont il fait actuellement l’objet ?

Je ne l’ai pas remarqué, en tout cas. C’est à lui de rester costaud et de mettre tout le monde d’accord. Ça passe par de bonnes performances dès les prochains matches. C’est un super joueur. On l’a vu. Lorsqu’il est arrivé, il a peut-être démarré un peu trop fort. C’est peut-être ça son problème. (sourire). Mais on ne va pas remettre en cause ses qualités ni son talent. 

Que vous inspire la possible venue de David Beckham au mercato ?

C’est un très bon joueur. On verra ce qu’il se passe au mercato. Ce n’est pas encore fait. Mais c’est toujours plaisant de pouvoir évoluer avec de tels joueurs, avec une grosse carrière et beaucoup d’expérience. Je ne l’ai pas vu beaucoup jouer récemment. Mais le peu que j’ai vu, son pied droit reste légendaire.