
Garde : «Il faut faire plus»

Rémi Garde - -
Rémi, que pensez-vous du fait que la rencontre ait été programmée à 14 heures ?
J’y vois surtout des contraintes de jeu, au niveau de la surface sur laquelle on joue, parce que le soir, les surfaces sont glissantes, humides, le ballon va vite, le jeu s’accélère. A 14 heures, le ballon rebondit, ça va haut, il vous tape sous le menton, sur le tibia, surtout avec la qualité globale des pelouses françaises, même si je ne connais pas l’état de celle de Bordeaux en ce moment. Tout le monde en pâtit, mais c’est comme ça. En Angleterre, on joue parfois à 11h ou à midi… C’est surtout une question de qualité du terrain. Après, une fois que le match a débuté, il n’y a plus d’excuse.
Bordeaux a été la première équipe à s’imposer à Gerland cette saison. Allez-vous vivre ce match comme une revanche ?
Je ne pense pas que ça soit ce sentiment qui nous anime. C’est vrai qu’il y avait eu beaucoup de frustration, surtout parce qu’il y avait eu des faits de jeu qui nous étaient défavorables. La frustration était née d’un ensemble de circonstances, mais maintenant c’est un autre match, on est passés à autre chose. On a bien sûr quelques images de ce qu’il s’est passé au match aller, mais je ne pense pas que le mot revanche soit approprié.
Un match nul serait-il un bon résultat pour vous ?
Je pense que les points sont importants pour toutes les équipes. C’est difficile de prévoir la physionomie d’un match. Un match nul peut être une bonne opération si vous n’avez pas été bons, si vous ne le méritez pas. Par contre, ça peut être de la frustration si vous méritez de gagner. Les points deviennent importants parce qu’on se rapproche de périodes pas encore décisives, mais importantes. Donc on fera le maximum pour remporter le plus de points possibles.
Vous sortez de deux défaites consécutives en L1 (Ajaccio et Lille). Dans quel état se trouve votre équipe ?
L’énergie semble être revenue. L’énergie mentale, l’énergie psychique. Il faut s’appuyer là-dessus parce que c’est important pour rebondir et reprovoquer la chance qui nous fuit. Je pense qu’il ne faut pas noircir le tableau. Pendant une heure à Ajaccio, ça a été très bien. Contre Lille, on avait raté la première mi-temps, mais la deuxième avait été de meilleure facture et on s’aperçoit que Lille est une équipe en forme en ce moment. Il faut s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien ces derniers temps mais ne pas s’en contenter. Il faut faire plus si on veut tenir les objectifs.