Garde : « L’ambition de finir fort »

Après la belle victoire de l’OL samedi à Saint-Etienne (1-0), le coach lyonnais espère toujours décrocher une place sur le podium de Ligue 1. Pour RMC Sport, il est revenu sur ses récents choix tactiques.

Rémi, on imagine que la victoire à Saint-Etienne vous comble de joie…

C’est une belle victoire. Ces trois points nous font du bien, surtout après ceux récoltés contre Lille (2-1). On a l’ambition de finir fort ce championnat. On prend ces points ramenés de Saint-Etienne avec plaisir. Cette saison, on monte et on descend vite. La régularité acquise sur les deux derniers matches nous permet d’espérer à nouveau. 

Vous avez effectué un bon choix en faisant entrer Bafé Gomis...

Il a eu la bonne attitude pour un joueur qui ne débute pas un match. Il a été présent pour faire basculer la rencontre après son entrée en jeu. Peut-être aussi pour envoyer un message à son entraîneur et lui dire : « Il fallait que je débute ce match ! » Moi, j’aime bien ça. Les matches s’enchaînent. Il doit y avoir de l’émulation au sein du groupe. Je sais que le coaching est beaucoup commenté. Sans rentrer dans les détails et sans revenir sur l’épisode de Nicosie (1-0, au 8e de finale retour de C1, ndlr), il y a certaines choses que je ne peux pas dire. Mais les joueurs, comme les entraîneurs, sont parfois en méforme.

A Nicosie, votre équipe était très expérimentée. Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir aligné une formation plus jeune, avec peut-être plus d’envie ?

Avec le recul, c’est facile d’avoir cette analyse. Si Clément (Grenier) n’est pas entré alors que c’est visiblement ce que tout le monde attendait, c’est parce que j’avais déjà effectué deux changements. Or, Hugo Lloris se plaignait fortement d’une douleur à la cuisse. Je sentais la série de pénalty arriver. Je ne me voyais pas faire un troisième changement et ne pas avoir de gardien pour la séance de pénalties. On peut débattre pendant des heures mais les choses ne sont pas aussi simples que cela.

Larqué Foot