Garde : « Nous allons assumer cette responsabilité »

L’OL jouera une véritable finale pour la qualification pour le 3e tour préliminaire de la Ligue de champions ce samedi à Nice (21h). Rémi Garde, l’entraîneur lyonnais, assure que lui et ses joueurs ont conscience de l’importance de la compétition pour les finances du club.

Rémi, avez-vous eu besoin de motiver vos joueurs avant ce choc face à Nice, décisif pour la troisième place ?

Il n’y a pas de règle pour motiver son équipe. On n’est pas loin d’atteindre l’objectif qu’on avait en début de saison. On a deux matches pour l’atteindre et croyez-moi, c’est suffisant. C’est une très bonne raison pour être motivé.

Sur cette fin de saison, l’état d’esprit est-il primordial ?

L’état d’esprit, je n’en démordrai jamais, est un élément indispensable pour obtenir des résultats, sauf quand on a une équipe de galactiques. Mais ce n’est pas le cas. Ça rentre dans ma réflexion, c’est certain.

Sentez-vous des tensions au sein de l’équipe, à deux journées de la fin du championnat ?

On approche de la fin, mais la pression est là aussi au moment des Coupes. Il y a des matches décisifs, on en a déjà joué. On est concentré. Bien sûr qu’il y a de la pression avant les matches, avant le derby. C’est normal qu’il y ait de la pression, mais on est un peu habitué et on fait avec.

Est-ce que vos jeunes ont compris l’importance pour l’OL de la qualification pour la Ligue des champions ?

Si aujourd’hui, on est dans une telle importance d’être en Ligue des champions, c’est aussi que nous avons cette responsabilité et nous allons l’assumer. L’histoire montre que si l’urgence est telle, c’est parce qu’il y a eu quelque chose qui s’est passé avant. Les jeunes joueurs de l’équipe et moi assumons cette responsabilité. On va tout faire pour qualifier le club pour ce tour préliminaire de la Ligue des champions.

Que représenterait une seconde saison sans Ligue des champions ? Un échec ?

Ça ne serait pas une bonne chose. Après, ce n’est pas à moi de juger si c’est un échec. Il y a des responsables et notamment le président (Jean-Michel Aulas, ndlr) qui est mieux placé que l’entraineur pour savoir si c’est un échec. On n’est pas encore à l’heure du bilan, donc laissez-nous jouer les deux matches qui arrivent et on se reverra pour en parler.

Le tour préliminaire supplémentaire en Ligue des champions cet été vous travaille-t-il ?

On n’y est pas encore. Ça, c’est la saison prochaine. Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, on se concentre un maximum sur les problèmes que l’on peut régler sur les deux derniers matches. Faisons tout pour atteindre cet objectif et on verra sur le début de la saison prochaine comment on gère. Si on doit gérer...

Que pensez-vous de l’attaquant argentin Dario Cvitanich, véritable fer de lance de l’OGC Nice ?

C’est un buteur, quelqu’un qui se déplace relativement bien sur le terrain, qui est capable de se faire oublier, de laisser penser à l’adversaire qu’il n’est pas dans le match, qu’il n’est pas dans un bon jour. Par son sens du but, son flair, il est capable d’être dangereux à tout moment. Je pense qu’il a fait beaucoup de bien à Nice.

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Propos recueillis par Edward Jay