Gerets : « La douche froide »

Eric Gerets ne cache pas sa déception après la défaite concédée au Vélodrome par Marseille face au Paris Saint-Germain (2-4), lors de la 10e journée de Ligue 1.

L'entraîneur de l’OM Eric Gerets s'attarde notamment sur l'absence de Vitorino Hilton au moment de l'égalisation de Peguy Luyindula (53e), en début de deuxième période (2-2). Le défenseur brésilien était en train de se faire soigner lorsque l'attaquant parisien a marqué :
« Malheureusement, nous prenons le but de l’égalisation au moment où un joueur (Hilton) sort (se faire soigner). On manque un petit peu de concentration à ce moment-là, car on a dû mettre en défense un joueur qui n’y joue pas d'habitude. Et puis on prend un troisième but sur coup franc. Là, c’est la douche froide. Ensuite, on essaye tout de même de remonter en prenant davantage de risques, mais avec le manque de fraîcheur, on prend un quatrième but. C’est tout de même bien que les joueurs aient eu la force mentale d’essayer de revenir au score, car encaisser trois ou quatre buts ne change pas le résultat au final.»

Désorganisation marseillaise

Lorik Cana, capitaine de l'OM, donne sa version de ce fait de jeu qui a entrainé le deuxième but parisien, synonyme d'égalisation : « Vitorino (Hilton) a mis beaucoup de temps à revenir sur la pelouse. Il y a eu une histoire avec l'arbitre, et puis derrière il y a de l'espace. Mais sur le but, je ne pense pas qu'on soit réellement en infériorité. Il y a un duel, on a manqué de vigilance. Ca nous a désorganisés, on a voulu repartir, mais de façon moins ordonnée qu'en première mi-temps. »
Et le capitaine marseillais continue de raconter son calvaire à domicile, quand toute la défense phocéenne regarde passer le coup-franc de Rothen qui finit dans les buts de Mandanda (3-2 pour Paris à la 76e minute) : « Et il y a ce troisième but qui nous a fait très mal. On voulait encore plus attaquer, et ça créait des boulevards dans notre défense. C'était parfait pour Paris qui jouait à la limite du hors-jeu. On prend deux buts sur coups de pied arrêtés, notamment le troisième où le ballon passe à trois mètres de notre gardien sans que personne ne la touche. Ce sont des détails qu'il faut effacer si on veut passer un palier. »

La rédaction