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Gignac propulse l’OM

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Grâce à un joli doublé d’André-Pierre Gignac et un coup franc d’Alessandrini, Marseille s’est imposé ce samedi au Vélodrome contre Rennes (3-0). Un quatrième succès d’affilée pour les hommes de Marcelo Bielsa, qui leur permet de prendre provisoirement la tête du classement.

Il a bien fait les choses, André-Pierre Gignac. Pour sa 200e titularisation en Ligue 1, samedi face à Rennes, le buteur olympien a frappé. Deux fois, et avec classe. Un ciseau, certes peu aérien mais redoutable d’efficacité sur un centre de Dja Djedje détourné par Costil (50e), puis une demi-volée des 16 mètres (63e), sont venus agrémenter élégamment ce symbolique anniversaire. Avec en plus le mérite d’offrir à ses coéquipiers la victoire (3-0), la quatrième de rang en championnat, et la première place provisoire, en attendant le match de Lille contre Montpellier, dimanche.

En petite forme, et sérieusement secoué par les Bretons dans le premier acte, l’OM s’en est remis à son buteur, qui fait le plein de confiance et de réussite depuis le début de l’exercice. Six buts en six matches pour lui, soit le départ le plus prolifique de sa carrière. Son réveil a fait un bien immense à des Olympiens jusqu’alors inoffensifs, et étonnamment brouillons dans le camp adverse. Ntep, mis en échec par Mandanda à bout portant (3e), puis trop imprécis (13e) alors que Toivonen attendait l’offrande, aurait notamment pu punir les imprécisions adverses.

Le bijou d’Alessandrini

Au final, Marseille s’en sort sans trop trembler, maîtrisant son sujet après les deux sucreries de Gignac. L’état de grâce de l’ancien Toulousain s’est d’ailleurs prolongé jusqu’au bout puisque c’est encore lui qui sauvait sur sa ligne sur une frappe finaude de Toivonen (86e), alors que Mandanda était complètement battu. Une frayeur rapidement oubliée pour l’OM, qui corsera la note sur un coup franc chirurgical d’Alessandrini, impitoyable avec ses anciens partenaires, neuf minutes à peine après son entrée en jeu (90e+4). Malgré les remous en interne, les Olympiens poursuivent à toute allure leur bonhomme de chemin (10 buts marqués en trois matches), et s’installent sereinement dans un fauteuil de leader qui leur va plutôt bien.

A.T.