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Girard : « L’occasion de rebondir »

En stand-by depuis son départ amer de la DTN l’an passé, René Girard exprime sa satisfaction de retrouver un poste d’entraîneur à Montpellier, même si succéder à Rolland Courbis ne sera pas une mince affaire.

René, d’autres arrivées sont-elles prévues à Montpellier après Pitau, Dernis et Jeunechamp ?
Notre priorité est de prendre un défenseur axial. On est sur un Bosniaque mais ce n’est pas encore fait. On reste prudent. On se gardera une petite porte pour la fin pour voir après le stage de préparation si l’effectif a besoin d’un supplément devant et derrière. L’essentiel était de les conserver Costa et Montano, des garçons qui ont fait un parcours fabuleux avec Rolland (Courbis) en L2.

Passer derrière Rolland Courbis ne sera pas facile…
Ce n’est jamais facile de passer derrière un grand entraîneur. Il y a de la place pour tout le monde dans le football. Je veux apporter ma pierre à l’édifice et c’est le rectangle vert qui parlera. Le plus important reste le club. Une belle page de l’histoire de Montpellier s’est écrite et il s’agit d’en ouvrir une nouvelle.

Ressentez-vous une pression particulière ?
Non, je me sens bien. C’est ma région, un club et un président à forte personnalité que j’aime bien. J’avais envie de replonger après une année sabbatique. La pression, on l’a toujours à l’approche des matches. C’est ce qui nous fait avancer. C’est excitant de bâtir une équipe à son image.

Avez-vous digéré votre éviction de votre poste de sélectionneur de l'équipe de France Espoirs l’an passé ?
Je n’aime pas l’injustice mais si le pouvoir donne le droit de salir les gens, je ne suis pas d’accord. Je ne suis pas rancunier mais je n’oublie pas. J’ai été déçu par des gens et mon honneur a été sali. Mais j’ai l’occasion de rebondir aujourd’hui.

La rédaction-Luis Attaque