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Girard : « Le titre ? On verra l’année prochaine… »

L'entraîneur montpelliérain est ambitieux mais considère que ses joueurs ont déjà largement rempli leurs objectifs cette saison.

L'entraîneur montpelliérain est ambitieux mais considère que ses joueurs ont déjà largement rempli leurs objectifs cette saison. - -

L’entraineur montpelliérain estime que ses joueurs, qui reçoivent Toulouse ce dimanche (17h), ne sont pas taillés pour le titre de champion. Pas encore du moins…

René, les absents sont nombreux (Marveaux, Delaye, Dernis, Compan, Dzodic sont blessés, Montano et Jeunechamp suspendus, ndlr) avant la réception de Toulouse. Cela vous inquiète-t-il ?
Ça fait beaucoup pour nous. On se retrouve avec un groupe très jeune. On savait que ça pouvait nous tomber dessus à un moment de la saison. Mais je ne suis pas inquiet outre mesure. De toute façon, on n’a pas le choix. Ceux qui ont moins de temps de jeu font parfois un petit peu la gueule. Ils ont l’occasion de montrer qu’on a eu tort de ne pas les utiliser plus. Ce sera peut-être une bonne surprise.

Vous restez sur une défaite et deux nuls. Avez-vous peur de tout perdre ?
Je me poserai cette question le 15 mai (date de la fin du championnat, ndlr) si on estime qu’on a loupé quelque chose. Aujourd’hui, on est dans une démarche positive. Il reste six matches et 18 points à prendre. Nous devons en prendre trois devant Toulouse et réussir un bon parcours à la Mosson, en espérant grignoter quelques points à l'extérieur. Dans ce cas, on ne sera pas loin du compte.

Vous êtes à la lutte pour le podium depuis un long moment. Serait-ce une déception de ne pas terminer dessus ?
On doit être ambitieux et vouloir jouer la Ligue des champions. Mais il ne faut pas oublier d’où on est parti. En début de saison, on visait le maintien. Notre parcours a été réévalué pour viser une place dans les dix premiers. Comme nous avons été classés le plus souvent dans les cinq premiers, on pourrait être déçu de ne pas y terminer. Mais vous ne m’avez jamais entendu parler de première place. On doit garder les pieds sur terre, être réaliste. Le titre ? On verra l’année prochaine…