Giuly : « Nos supporters ne peuvent rien nous reprocher »

Ludovic Giuly à la lutte avec le Toulousain Tchounkeu - -
Ludovic Giuly, quelle est votre réaction après ce succès de Paris sur Toulouse, 1-0 ?
Ce sont trois points de pris mais c’est certain que ce n’était pas évident face à une bonne équipe de Toulouse. On a su être bons et solidaires. C’est ça le plus important. Et à la fin on est récompensé. On doit tuer le match mais il y avait un bon gardien en face. Ca fait trois matches qu’on ne prend pas de buts et c’est important.
Le redressement du PSG passe par ce genre de matches ?
C’était important de l’emporter car ça faisait un mois qu’on n’avait pas gagné en championnat (depuis le 23 décembre, 1-0 contre Grenoble ndlr). On savait que ça allait être difficile face à notre public. Nos supporters ne peuvent rien nous reprocher, on a mouillé le maillot. C’est comme ça qu’on va s’en sortir, tous ensemble. Il fallait bien préparer Marseille et prendre les trois points pour le moral.
Concernant votre remplacement à la 80e minute...
J’étais fatigué mais on a envie de faire plus au Parc. Il y a des moments où le public a raison mais c’est notre 12e homme et on a besoin d’eux jusqu’à la fin de la saison.
Le redressement est-il engagé ?
Non, il faut prendre les matches les uns après les autres. Marseille est en forme et ça va être un gros match. Il faut penser à bien récupérer et bien le préparer car ça va être encore plus difficile.
Antoine Kombouaré n’était pas certain de vous faire jouer cette semaine, vous en avez parlé avec lui ?
On en a parlé avec Antoine Kombouaré, il a fait son choix. A moi de lui montrer qu’il peut me prendre. Il a peut-être eu des doutes. Il doit faire avec 17 hommes. Je pense que j’ai répondu.
Le match de Marseille peut totalement vous relancer ?
Si on gagne on revient sur les mecs de devant mais on va essayer de ne pas prendre de but. Marseille c’est difficile, ça va vite devant. Il faudra être concentré et se battre. Si on gagne les duels on est sur d’avoir un avantage. Marquer sera plus évident ensuite.
Vous semblez soulagé...
C’est bien. Il faut continuer comme ça. Ce n’est pas fini.