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Giuly : « Restons tranquilles »

Alors que le PSG est revenu à quatre points du leader lyonnais, l'attaquant parisien refuse encore de parler de titre.

Alors que le PSG est revenu à quatre points du leader lyonnais, l'attaquant parisien refuse encore de parler de titre. - -

Malgré l’impressionnante victoire parisienne contre Nancy (4-1), dimanche, Ludovic Giuly garde la tête froide et pense avant tout à sécuriser la deuxième place.

Ludovic, Paris a réalisé une grosse prestation contre Nancy (4-1)…
On a réalisé bon match, sérieux, avec beaucoup de buts. C’était important de prendre ces trois points à la maison. On doit faire le plein au Parc et réussir des coups à l’extérieur. En ce moment, on est bien. On joue tranquillement, sans de poser de questions. Tout se passe très bien entre nous et ça rejaillit sur le terrain.

L’objectif est-il désormais de conserver votre deuxième place ?
Oui, on a envie de défendre cette position. On sait que, derrière, ça pousse et que Marseille et Bordeaux restent à un point ou deux. En cas de faux-pas, on perdra cette place. Pour l’instant, tout nous réussi et on fait les efforts pour. Chaque match va être important désormais.

Le turn-over instauré par Le Guen est-il le secret de cette réussite, en permettant de garder de la fraîcheur ?
Oui, tout le monde est concerné et concentré. Quelle que soit l’équipe choisie par le coach, tout le monde répond présent. C’est bon pour le groupe.

Vous sentez-vous capable d’aller chercher Lyon ?
(Ferme) On ne se sent capable de rien du tout. On ne se pose pas de questions et on pourra faire de belles choses si on garde cet état d’esprit. Il reste douze matches et trois mois de compétition. C’est long. Il faut donc rester tranquille même si on savoure cette belle victoire contre Nancy.

Personnellement vous en êtes à six buts…
J’aurais même pu en mettre un septième (sourire). C’est bien. Je m’étais fixé une dizaine de buts comme objectif. Si j’arrive à huit-neuf ce sera déjà bien. Mais l’objectif numéro est que l’équipe gagne et qu’elle soit deuxième.

La rédaction