Gouffran : « Je ne lâcherai pas »

Yoan Gouffran doit prendre son mal en patience - -
Pourquoi Bordeaux marque-t-il le pas selon vous en ce moment ?
On vit une panne de buts. On a du mal à gagner, même si on se procure pas mal d’occasions. On est bien sur le terrain mais on se met surtout plus de pression en entamant les matches et ça se ressent au niveau du bloc équipe, qui est moins compact. Tout le monde nous voyait dépasser Lyon et ça nous a plus desservi qu’autre chose. Il faut désormais tous se remettre en question.
Vous allez affronter une équipe de Saint-Etienne relégable mais qui vient de gagner au Pirée en Coupe de l’UEFA (1-3). A quoi vous attendez-vous ?
Malgré ses difficultés en championnat, Saint-Etienne a prouvé qu’il reste une belle équipe. On sait que ce sera dur mais on va essayer de jouer le coup à fond. Il faut gagner pour recoller au trio de tête et enchaîner une bonne série derrière. Ce sera une rencontre à fort enjeu, dans un super stade, avec une belle ambiance. Tout est réuni pour donner un grand match.
Personnellement, vous devez vous contentez de bribes de match. Comment le vivez-vous ?
Je ressens beaucoup de frustration. C’est de plus en plus difficile de rentrer 15-20 minutes. Ce n’est pas évident, mais je travaille pour inverser la tendance. Le coach a trouvé un équilibre et c’est difficile de changer puisque les résultats vont avec. Je comprends et je prends mon mal en patience, sans me plaindre. C’est peut-être une étape qui me servira pour le futur.
Avez-vous discuté de votre situation avec Laurent Blanc ?
Non, pas encore. Les matches s’enchaînent et on n’a pas encore eu le temps d’éclaircir les choses. Je laisse faire et on verra quand on sera un peu plus au calme.
Est-ce que cela remet en cause votre choix de rester à Bordeaux ?
Je ne cache pas que je me suis posé la question. Mais ce genre de situation arrive à tout le monde dans une carrière et je ne regrette vraiment pas d’être venu ici. J’ai connu la Ligue des champions, le haut de tableau de L1 et maintenant la Coupe de l’UEFA. C’est un autre monde, à moi de m’adapter.
Envisagez-vous déjà un départ ?
Non, je n’y pense pas. J’ai vraiment envie de réussir ici. Et je ne lâcherai pas.