Govou ne pétille toujours pas

Un an et demi après son départ de Lyon, Sidney Govou va retrouver Gerland, où il a évolué pendant douze ans avec l’OL, ce samedi avec Evian (21h00). A la peine en Haute-Savoie, l’international revient « chez lui » sur la pointe des pieds.

A 32 ans, Sidney Govou bat encore des records. A l’approche du déplacement à Lyon, ce samedi (21h00), l’international français a refusé 35 demandes d’interviews individuelles. Du jamais vu à Evian-Thonon-Gaillard. Jeudi matin, il s’est tout de même présenté en conférence de presse pour évoquer le sujet incontournable : son grand retour dans le Rhône. Un an et demi après son départ pour la Grèce (au Panathinaikos), « Sid » va retrouver son club de cœur. Où il a tout vécu. Govou et l’OL, c’est sept titres de champion de France, une Coupe de France, une histoire d’amour de douze ans et deux buts d’anthologie face au Bayern Munich en 2001. Entre autres…

« J’avais coché la date juste pour me la rappeler si on me posait la question, déclare-t-il. C’est un peu particulier pour moi mais pour le club, ce n’est qu’un match à trois points. Revenir à Gerland et être adversaire de ce public, c’est un peu bizarre. » Malgré son statut de star, il est peu probable qu’il débute face à ses anciens coéquipiers. Après un début de saison difficile, le natif du Puy-en-Velay paie son absence de deux mois en raison d’une blessure à la cuisse. Entre temps, le jeune latéral danois Daniel Wass (22 ans) lui est passé devant. Et comme ses stats ne plaident pas en sa faveur (aucun but, aucune passe décisive), Govou devrait prendre place sur le banc.

Casoni : « Il n’a pas joué depuis deux mois »

« Je respecte la carrière de chacun mais ce qui m’intéresse c’est ce qu’il fait actuellement, justifie Bernard Casoni. Ce n’est parce qu’on joue Lyon que je vais le mettre titulaire alors qu’il n’a pas joué depuis deux mois. » Sans broncher, l’international français se plie aux choix du moment. « Ce n’est pas parce que je suis dans un club moins grand que Lyon que la concurrence est moins dure, rappelle-t-il. Tous les week-ends, je vois que les quatre joueurs offensifs sont très bons. Je n’ai pas besoin de plus. » A la peine depuis son retour en France, Govou attend le déclic. « Je pense avoir laissé de bons souvenirs à Gerland. Mais je ne pense pas que les supporters m’applaudiront si je marque ! »