Grax : « Soulagé de voir partir Roussey »

L’ancien attaquant de Troyes et de Sochaux, Sébastien Grax, se dit réjoui de retrouver Alain Perrin à Saint-Etienne. Pour lui, il était temps que les Verts se séparent de Laurent Roussey, avec qui le courant ne passait plus.

Souvent, lors du limogeage d’un entraîneur, les langues se délient. Il y a, comme il est coutume de le présenter désormais, les pro et les anti. Lundi, ils étaient quelque pro Roussey à avoir fait le pied de grue dans les locaux de l’Etrat pour s’entretenir quelques minutes avec leur coach favori (Matuidi, Dabo, Gomis). D’autres ne se sont pas donné cette peine. Et à l’image de Sébastien Grax, invité mardi chez Luis Attaque, lorsque ces derniers finissent par s’exprimer, ça balance.

« Perrin a la carrure pour ce club. Je l'ai eu comme coach à Sochaux pendant 6 mois. Il a tout pour réussir ici. Il a gagné des titres. Perrin a « des couilles ». Le discours de Laurent Roussey ne passait plus auprès des joueurs. C'est lui qui a créé les clans dans le groupe. Roussey m'a souvent dit que je serai titulaire… mais je n'ai jamais joué. Il a souvent envoyé Luc Sonor (l’adjoint de Roussey, ndlr) au casse-pipe et ne disait pas les choses en face. Moi, je suis soulagé de voir partir Roussey. Il m'a dit que j'étais un imposteur du football, que ma carrière au haut niveau était terminée. Il m'a convoqué un jour au bureau. Luc Sonor était là car il avait peur de me parler en face. »

« C'est un entraîneur d'attaquants, ce n'est pas un entraîneur général... Roussey est entouré d'une personne qui s'appelle Philippe Lyonnet qui ne connaît rien au football et se permet de parler. C'est quelqu’un qui m'a interdit de m'exprimer avec la presse... Roussey, après un match, disait que si on parlait aux médias, il fracasserait notre carrière. La veille de notre défaite face à l’Olympique de Marseille, il n’a fait une réunion qu’avec 5 ou 6 joueurs du groupe. Les clans viennent de là ... »

La rédaction