Hamel : « Je ne vois pas pourquoi se séparer de Fernandez »

Jean-Claude Hamel, est-ce que c’est votre dernière année en tant que président de l’AJ Auxerre ?
Pour l’instant, on a d’autres priorités en tête. On n’est pas à une année près, donc priorité au côté sportif avant tout. La question est de savoir si je peux encore être utile ou pas au club et apporter mon savoir sportif.
En ce qui concerne votre entraîneur Jean Fernandez, êtes-vous satisfait de son travail et comptez-vous renouveler son contrat ?
Ce n’est pas une question à l’ordre du jour. On travaille avec Jean Fernandez en totale confiance et en totale amitié depuis trois ans. Je veux insister sur ce mot : amitié. Jean Fernandez se voit très bien à l’AJA pour un certain temps et, de mon côté, je le vois très très bien rester à l’AJA. Sur ce sujet, la communication sera faite en temps utile. Nous sommes très satisfaits de lui et de l’homme surtout. Et il n’est pas du tout dans l’esprit du club de maintenir ou pas un entraîneur en fonction des résultats. J’estime qu’il est un peu trop facile de se séparer d’un entraîneur quand on a des difficultés. Si on est persuadé qu’il fait du bon travail, on doit au contraire être là pour l’encourager.
Jean Fernandez a l’habitude de rester deux-trois ans dans un club avant de s’en aller. Le cycle Fernandez n’est pas terminé à Auxerre ?
Quand je parle avec Jean Fernandez, j’ai l’impression que c’est peut-être parce qu’il a beaucoup bougé qu’il ne veut plus bouger du tout ! Quand quelqu’un se trouve bien quelque part, il n’a plus envie de bouger. Travailler dans un milieu amical, dans une petite ville comme Auxerre, c’est encourageant. On partage bien mieux les difficultés quand on est très proche des autres. Je ne vois pas pourquoi on s’en séparerait.
Mais son contrat se termine en fin de saison…
Pour moi, le contrat n’est rien du tout. Dans ma vie, une signature n’a jamais fait un accord. C’est une parole d’homme qui fait un accord. Et comme j’ai grande confiance dans la parole de Jean Fernandez et lui dans la mienne, on va sans doute vers une heureuse conclusion.
Guy Roux est-il votre conseiller, à l’instar d’un Bernard Lacombe à Lyon ?
Guy Roux a pris sa retraite et n’intervient en rien dans les décisions du club. Le meilleur gouvernement est celui qui appartient à un seul. Il a quelques conseils éclairés qu’on ne manque pas d’écouter.