Hermach : « Ça se jouera dans la tête »

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Adil Hermach, comment abordez-vous ce déplacement délicat à Nice qui lutte également pour son maintien ?
On n’y va pas pour défendre, ni pour chercher le point du match nul. Nous sommes dans la dernière ligne droite du championnat. Nice est un concurrent direct. C’est mon point de vue même si je ne sais pas ce que va nous dire le coach (Laszlo Boloni, ndlr). Moi, je vais à Nice pour gagner. Pour cela, n’oublions pas de bien défendre. On ne va pas faire le jeu et essayer d’en mettre quatre ! Restons costauds. L’important est de mettre plus conviction devant. S’il y a 0-0, on prendra des risques.
Nice a disputé la prolongation en Coupe de France contre Reims (3-2) mardi. Est-ce un avantage pour votre équipe ?
Je ne sais pas comment ils vont être physiquement. Jouer 120 minutes est toujours embêtant avant un match important en championnat. Je n’ai pas vu ce match parce que je m’en fous. Je les ai déjà joués au match aller (victoire du RCL 1-0, ndlr). Pour moi, ça se jouera dans la tête. Je ne pense pas qu’ils soient beaucoup plus talentueux que nous. Il y aura une grosse bataille au milieu de terrain. Aucune des deux équipes ne va lâcher.
Lens est 19e et n’a pas gagné depuis le 22 janvier. Quels sont les motifs d’espoirs ?
On n’est pas encore à la rue. Nous ne sommes pas la seule équipe à ne pas avancer. Mathématiquement, le maintien est encore jouable. Abandonner maintenant serait ridicule. Gagner nos deux prochains matches pourrait nous permettre de sortir la tête de l’eau.