Hilton : « Ça n’a pas de prix »

Vitorino Hilton - -
Vitorino, que ressentez-vous au lendemain de la conquête du titre de champion ?
Je suis très fier de tout ce qu’on a fait cette saison. Ce titre, c’est vraiment quelque chose d’inoubliable. Depuis hier soir (dimanche), c’est la fête. On savoure une année qui va rester dans l’histoire du club. On mérite vraiment ce sacre de champion de France. Nous avons montré un très bon football sur le terrain, c’est une juste récompense. Nous avons tous fait une saison exceptionnelle. Les « anciens » ont parfaitement conseillé les jeunes de l’équipe et tout a bien fonctionné.
Comment avez-vous vécu ce dernier match contre Auxerre (victoire 2-1) ?
Nous ne savions pas du tout quelles étaient les intentions des joueurs d’Auxerre. Ils n’avaient plus rien à jouer mais étant donné la réaction du public, on se doutait qu’ils avaient envie de bien terminer. La deuxième mi-temps a été très particulière à cause des deux interruptions de match. Surtout, lorsque l’arbitre arrête à nouveau le match, on savait que Paris avait gagné à Lorient. Nous, on en était toujours à 1-1. Donc on ne devait pas prendre de but pour éviter de gâcher la saison. C’était très dur mentalement à ce moment-là. Mais on a réussi à être costaud. Le deuxième but de John (Utaka, ndlr), ce n’était que du bonheur !
Et depuis ?
Dans les vestiaires, dans l’avion, je ne vous raconte même pas l’ambiance. Et ce matin (lundi), « Loulou » nous sort la crête comme il l’avait promis ! Moi, je devais aider à la réalisation de cette crête. Sauf que je me suis couché tellement tard que je n’ai pas réussi à me lever…
Sur un plan personnel, cette saison est-elle une belle revanche pour vous ?
J’ai retrouvé le plaisir de jouer au football. Ma dernière année à Marseille (2010-2011) a été très difficile pour moi. Je ne jouais presque pas, l’entraîneur ne me faisait pas confiance. Ici, à Montpellier, René (Girard, l’entraîneur) m’a montré qu’il croyait en mon jeu, que j’avais les qualités pour jouer.
Serez-vous toujours à Montpellier la saison prochaine ?
C’est sûr ! Je n’avais signé qu’un an plus une année supplémentaire en cas de maintien… Il me semble que l’on a fait un peu plus que se maintenir, non (rires) ? Jouer la Ligue des champions avec Montpellier, ça n’a pas de prix !