Hoarau : «A moi de m’adapter»

L’attaquant parisien, meilleur buteur du club la saison passée, a repris l’entraînement collectif ce samedi. Le Réunionnais veut oublier des pépins physiques qui ont gâché sa première partie de saison, et booster un PSG qui en a bien besoin.

Guillaume, vous devez être particulièrement heureux de reprendre l’entraînement…
C’était un bonheur pour moi. J’ai hâte de reprendre la compétition. Physiquement, c’est de mieux en mieux. On va y aller progressivement jusqu’à que ce que je retrouve mes sensations dans le jeu et à l’entraînement. Sur le plan physique, on est dans la plus grosse partie du boulot. Le ballon et le terrain reviendront ensuite. 

Quand allez-vous reprendre la compétition ?
J’espère revenir le plus tôt possible. Mais je ne me fixe pas d’objectifs. Ce sera semaine après semaine. Là, ça va. J’ai passé six mois difficiles l’année dernière. Je préfère éviter la moindre gêne. Ça a été dur. Je remercie tout le monde. On m’a soutenu jusqu’au bout. J’espère revenir fort et soutenir l’équipe.

Qu’espérez-vous apporter au PSG en 2010 ?
J’ai envie de tirer tout le monde vers le haut. L’ambiance est bonne. Malheureusement, on a eu des blessures à droite à gauche. J’espère qu’en 2010, tout sera de notre côté. On a besoin de tout le monde. Ce groupe a vécu sans moi pendant un moment. Il y a eu des automatismes. Le jeu de cette année est différent de celui de la saison dernière. A moi de m’adapter. 

Comment avez-vous accueilli le retour de Mateja Kezman (prêté ces six derniers mois au Zénith Saint-Pétersbourg qui n’a pas levé l’option d’achat) ?
« Mate » fait partie de la famille. Ce qui lui arrive fait partie de la vie d’un footballeur. Il a connu pas mal d’expériences. Il nous a dit que c’était une nouvelle. Voilà. On savait qu’il allait revenir, il n’y a pas eu de surprise. Il a retrouvé sa place à côté de Sammy (Traoré) et Papus (Zoumana Camara, ndlr). Après, ce qu’il se passera… On n’en sait pas plus. Mais aujourd’hui il est avec nous, et on ne le mettra pas de côté. 

On dit que le derby face à Aubervilliers (10 janvier) en Coupe de France sera un match piège…
Ça me rappelle quand je jouais à Gueugnon. On avait joué Paris en Coupe de France. On s’était préparé et boosté dans le vestiaire. On sait ce que ça va être. C’est un match piège. A nous d’être vigilant et concentré. Eux vont venir au Parc. Ce sera le match de leur vie. Il va faire froid, pour se motiver ce ne sera pas évident. Mais il le faudra !

La rédaction avec M.M.