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Hoarau : « Je me suis révélé au Vélodrome »

Le deuxième meilleur buteur du championnat avait fait parlé la poudre au match aller au Vélodrome, en signant deux des quatre buts parisiens (4-2).

Le deuxième meilleur buteur du championnat avait fait parlé la poudre au match aller au Vélodrome, en signant deux des quatre buts parisiens (4-2). - -

Deuxième meilleur buteur du championnat (15 buts), l’ancien Havrais est devenu la mascotte du PSG. Son doublé lors du succès parisien au match aller à Marseille (4-2) y a été pour beaucoup.

Guillaume Hoarau, comment abordez-vous ce clasico qui s’annonce de bonne facture entre le 2e et le 4e du championnat (Bordeaux est 3e au classement provisoire à la faveur de son succès sur Nice samedi 2-1) ?
On a à cœur de faire une bonne prestation parce que c’est une affiche sans pour autant se mettre trop de pression. On fait vraiment peur, et il faut s’appuyer là-dessus pour être serein contre Marseille. On est revenu à un point de Lyon, mais l’OL a un effectif supérieur au nôtre. Pour autant, on sera là jusqu’au bout. Il ne faut pas se cacher, on est parti pour jouer le titre, ou alors rester dans le peloton de tête et terminer là où on est aujourd’hui, ce qui serait déjà super.

Ce match aller au Vélodrome où vous inscrivez un doublé (4-2) vous a révélé au public…
Ce match aller m’a permis de me faire connaître, ça a été comme un tremplin pour me faire connaître dans le milieu de la Ligue 1. Ça va très vite dans le foot, et il faut battre le fer quand il est chaud.

Comment se passe votre relation avec Paul Le Guen ?
D’abord on a un coach qui veille au grain. Les gens le critiquent parce qu’il est discret et nous ces propos nous influencent. On est rentré dans ce cercle où on sait d’où on vient et où on veut aller. On est obligé de garder les pieds sur terre. Je m’y retrouve parfaitement car c’est dans la discrétion et la sérénité qu’on travaille bien. Je m’efforce de rester là-dedans quoi qu’il se passe autour. A Paris, il faut apprendre à faire abstraction, dans les bons comme dans les mauvais moments. On peut s’entendre dire après une victoire qu’on est les rois du monde et qu’après une défaite, comme c’était le cas contre Rodez, il faut tout remettre en question. Paul Le Guen a su me faire confiance même quand ça flottait pour moi en début de saison. Le fait qu’il soit calme me convient tout à fait. Je me rends compte que je ne me suis pas trompé.

Vous ne regrettez pas votre choix d’avoir signé à Paris ?
Je savais dès le départ que ça allait être super pour moi. C’est le cas. A l’époque des négociations, les personnes ne sont pas tombées d’accord et moi, avec toutes les cartes en main, il a fallu que je choisisse. Aujourd’hui, on ne saura jamais ce qui se serait passé si j’avais signé ailleurs. Mais aujourd’hui, je suis très heureux d’être au PSG.

Pensez-vous à l’équipe de France ?
Mon pain quotidien c’est le championnat. C’est ce qui me donne la force d’aller au bout de mes objectifs. Je joue dans une équipe où il y a des joueurs talentueux et tant que je me trouverai en situation de mettre des buts j’en mettrai. Je ne veux pas m’arrêter à un chiffre. Je travaille pour être le plus performant possible et aller le plus loin possible. Toutes les récompenses qu’il peut y avoir, je les prendrai à bras ouverts. Aujourd’hui, l’équipe de France, ce sont les autres qui en parlent. C’est le summum pour un attaquant de représenter son pays. Je joue dans le championnat de France et j’essaie d’être le meilleur possible. Les choix qui seront faits peuvent changer ma vie. Je ne me prends pas la tête avec ça. Je continue à faire ce que je sais faire sur le terrain. Le reste, ça ne dépend pas de moi. On verra bien ce qui peut se passer dans les mois ou les années à venir. Pour le moment, je vis au jour le jour et je suis très heureux.

La rédaction - Marc Benoist