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"Il y a des clubs complètement hors sol": Rothen s'étonne des salaires en Ligue 1

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Thilo Kehrer à Monaco, Nemanja Matic à Lyon, Seko Fofana à Rennes... Jérôme Rothen pointe du doigt les salaires versés par les clubs de Ligue 1 à certains joueurs.

C’est un classement qui fait toujours beaucoup parler. Dans son édition du jour, le journal L'Équipe a publié son estimation annuelle des salaires touchés par les joueurs de Ligue 1. Sans surprise, le PSG affole les compteurs puisque l’on retrouve tout en haut du classement Ousmane Dembélé et son salaire mensuel à 1,5 million d'euros brut.

Suivent Marquinhos (1,2 million), Lucas Hernandez et Achraf Hakimi (1,1 million), Warren Zaïre-Emery (950.000) ou encore Vitinha (900.000) au sein d’un top 12 qui ne compte que des représentants du club de la capitale. Mais plus que le PSG, Jérôme Rothen s’étonne surtout des émoluments accordés chez d’autres pensionnaires de Ligue 1.

"400.000 euros pour Seko Fofana… C’est se mettre une balle dans le pied"

"Il y a des clubs qui sont complètement hors sol. Ce que je note, c’est que le PSG est entré dans une forme de normalité. Ils ont toujours des énormes salaires, mais ils ont compris qu’ils avaient fait des énormes conneries. Ils en ont encore fait une sur Zaïre-Emery, aucun club ne mettra autant d’argent sur lui. Mais à côté de ça, ils ont repris un peu de mesure. Avec beaucoup moins de moyens que le PSG, les autres font des conneries", a-t-il tranché ce mercredi dans son émission Rothen s’enflamme.

"Il faut donner les gros salaires aux joueurs qui te font gagner, sinon ça veut dire que tu travailles mal. Quand tu donnes 400.000 euros à Seko Fofana… C’est se mettre une balle dans le pied. (...) Je prends l’exemple de Matic à Lyon ou de Kehrer à Monaco. Kehrer, c’est 290.000 euros par mois. Il ne paie pas d’impôts. Je veux bien entendre que Monaco n’a pas de problème de trésorerie mais dans ta grille, ce sont des choses négatives pour le vestiaire. Les prochains joueurs qui vont être contactés par Monaco vont se dire: ‘Kehrer touche 300.000, donc moi je ne peux pas y aller pour 150.000.’ C’est la course à l’échalote. Ça peut créer des frustrations", a-t-il conclu.

Rothen s'enflamme