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Jallet : « Tout le monde a balayé devant sa porte »

Christophe Jallet

Christophe Jallet - -

Distancé dans la course au titre, Paris va tenter, dès ce samedi devant Lorient (19h), de se relancer dans la lutte pour la Ligue des champions. Pour l’ancien latéral des Merlus, cela passera forcément par des actes à la hauteur des récents discours.

Christophe Jallet, vous affrontez samedi votre ancienne équipe, Lorient (19h). Le bon moment pour rebondir… ou pour dire adieu au podium ?

Si on ne l’emporte pas samedi, on pourra dire adieu, c’est vrai, à nos derniers espoirs de rejoindre les trois premières places. Le podium est à cinq points… ça va forcément devenir compliqué si on n’enchaine pas les victoires. On a suffisamment parlé de moments charnières cette saison. On n’a jamais réussi à les faire basculer de notre côté. J’espère que pour une fois, on sera capable de le faire. Et que cela nous servira de nouveau départ pour les dix derniers matches.

Le groupe parisien est-il à nouveau soudé ?

Mais on n’a jamais été dessoudé (sourire). Quand on est fatigué, on a plus tendance à s’énerver et à se prendre la tête pour des broutilles. Ça a été le cas ces derniers temps. Avec cette période de repos, tout le monde a balayé devant sa porte, remis les choses à plat et fait son mea culpa. A Lorient, il s’était passé des choses dans la saison et personne n’en avait jamais eu vent. Ici, dès qu’il se passe le moindre petit accrochage, on en fait tout un plat. Cela fait partie de la vie d’un groupe. Si cela avait pu rester entre nous, cela aurait été mieux.

« Le titre est très loin »

Le PSG est-il vraiment en mesure d’aller chercher la Ligue des champions ?

Il reste trente points à partager. On est à cinq points. On a eu un passage à vide. Pourquoi pas les autres ? Ce n’est pas impossible, même si Lille et Marseille seront plus compliqués à aller chercher. Si on négocie bien la réception de Lorient et le déplacement à Caen, le match contre l’OL sera important pour nous dans la course à la Ligue des champions. Ça nous tient vraiment à cœur. Encore faut-il joindre les actes aux paroles.

Vous parlez de Lille et Marseille. Et le titre ?

C’est un peu compliqué d’y penser. Si on est, à une journée de la fin, quasiment à égalité de points, on y pensera, oui. Mais on n’a rien fait à Marseille pour faire pencher la balance en notre faveur. Le titre est très loin. Notre objectif, ce sont les trois premières places. Si tout le monde se casse la figure en même temps et qu’on est en pleine bourre, pourquoi pas ?

Propos recueillis par Loïc Briley