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Jallet : « Un bel ascenseur émotionnel »

Christophe Jallet

Christophe Jallet - -

Passeur décisif sur le but de Javier Pastore contre Saint-Etienne, mercredi(2-0) lors de la 35e journée de L1, le défenseur du PSG, qui portait le brassard de capitaine, croit encore au titre.

Christophe, les journées se suivent et ne se ressemblent pas pour le Paris Saint-Germain…

C’est sûr. Ces derniers temps, on vit un bel ascenseur émotionnel. Un coup, ça devient très compliqué, un coup ça devient accessible. On ne va pas se le cacher, c’est avant tout de notre faute. Maintenant, l’espoir est permis pour nous. Grâce à cette victoire, on a repris confiance. C’est une belle soirée avant le match de dimanche.

N’est-ce pas justement compliqué de gérer cet ascenseur émotionnel ?

Non. La pression, nous l’avons au quotidien. On sait ce que c’est. On aurait préféré avoir une fin de championnat un peu plus facile mais cela n’existe pas. Dans le football, il ne faut jamais se relâcher. Cela nous montre que rien n’est jamais acquis et que si on veut aller chercher le titre, il faudra cravacher jusqu’au bout.

Vous étiez le capitaine de ce PSG contre Saint-Etienne…

C’est une fierté personnelle. Sur le terrain, je ne pense pas forcément l’avoir. Après, si à chaque fois que j’ai le brassard on gagne les matches, c’est bien.

« A nous de faire le boulot »

Le Paris Saint-Germain jouera dimanche à Valenciennes alors que Montpellier se déplacera lundi à Rennes. Allez-vous essayer de leur mettre la pression ?

Pour une fois, nous jouons les premiers. Si on arrive à s’imposer à Valenciennes, on repassera devant au classement, donc ce serait un bon moyen de leur mettre la pression, comme ils ont su le faire ces derniers temps. A nous déjà de faire le travail et après, on regardera leur match tranquillement le lendemain.

Croyez-vous encore au titre ?

Bien sûr qu’on y croit. Sinon, on aurait lâché ce soir. Il reste trois matches et tout est encore possible. Il reste neuf points à distribuer et on en a que trois de retards. Ils ont des matches compliqués et nous aussi. On sait que si on gagne nos trois matches, on aura une petite chance de l’accrocher, ce titre. A nous de faire le boulot sur les trois matches qu’il reste. S’il y a une bonne surprise au bout, on sera tous heureux.

Propos recueillis par Loic Briley