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Jauge à 5.000 spectateurs: les dérogations interdites pour les clubs en zone rouge

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Les préfets ne pourront pas apporter de dérogations pour permettre l'accueil de plus de 5.000 personnes dans les stades situés dans les zones rouges, a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, ce mercredi.

Les préfets ne pourront plus accorder de dérogation pour accueillir plus de 5.000 spectateurs dans les stades pour les équipes situées dans des départements en zone rouge, où le coronavirus circule fortement. Jean Castex, Premier ministre, a annoncé cette décision ce mercredi matin sur France Inter.

La jauge pourrait être abaissée ou les spectateurs interdits

"Il ne sera plus possible à l'autorité préfectorale de déroger" à la jauge maximale de 5.000 personnes "dans les départements rouges, c'est-à-dire où il y a une forte circulation virale". Le chef du gouvernement est allé plus loin en évoquant la possibilité d'abaisser cette jauge et même "interdire" des spectateurs dans les stades ou lieux de spectacle.

"Si la circulation virale est forte ou si la configuration des lieux est inadaptée, le préfet peut carrément interdire. Ce sera du cas par cas."

Cette décision intervient alors que les clubs, notamment ceux de football, encourageaient les préfets à leur permettre d'accueillir plus de 5.000 personnes, jauge fixée jusqu'au 31 octobre. Didier Quillot, directeur général de la Ligue de football professionnel, évoquait une nécessité économique, mardi sur BFM Business.

"La saison 2020-2021 est à risque pour des raisons économiques liées à la jauge de 5.000 qui ne permet pas d'atteindre la capacité maximale des stades et de faire des recettes de billetterie comme les clubs l'ont prévu dans leur modèle", confiait-il.

"Nous souhaitons que les préfets étudient les demandes des clubs, se rendent compte qu'ils travaillent bien et savent accueillir le public avec des mesures de distanciation sociale, d'hygiène collective et individuelle, le port du masque obligatoire."

Mais la recrudescences des cas de Covid dans certaines régions françaises a poussé le gouvernement à agir. 

NC