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Jour de crise à l’OM

Brandao et ses partenaires traversent une période délicate.

Brandao et ses partenaires traversent une période délicate. - -

Et de sept défaites consécutives pour l’OM ! Jamais les Phocéens n’avaient connu une telle spirale négative. Au lendemain de la défaite contre Quevilly (3-2 a.p.), les supporters marseillais n’en peuvent plus.

L’humiliante défaite concédée à Quevilly, 16e de National, a visiblement laissé des traces. Ce mercredi matin, les supporters marseillais n’étaient qu’une poignée à s’être présentés à la Commanderie pour la séance du jour. Mais pas d’animosité dans leur propos, juste du mépris ou de l’indifférence pour tous ces fans de la première heure : « Je ressens beaucoup de dégoût, balance l’un d’eux. Je pense à tous les supporters qui font les déplacements aux quatre coins de la France. Vous imaginez, sept défaites d’affilée, ce n’est pas facile pour nous tous. »

Pour tous les amoureux du club phocéen, la pilule a quand même bien du mal à passer. A tel point que mardi soir dans les travées du stade normand, Vincent Labrune a présenté ses excuses au nom du club qu’il préside. Pas suffisant pour Sami, qui s’impatiente. « Franchement, je ne comprends pas. Nos joueurs ne sont pas foutus de faire quelque chose contre une équipe de National. Mais le pire, c’est que je ne sais pas d’où vient le problème. » Pas de DD, si l’on en croît Carlo. « Le problème ne vient pas de Deschamps, assure-t-il. Le coach n’a pas d’effectif, pas de banc. Il fait ce qu’il peut. Mais quoiqu’il en soit, il faut vite trouver des solutions. »

« Bracigliano n’est pas Mandanda »

Dernier espoir pour l’OM et ses supporters désabusés : la Ligue des champions. Et celle-ci va très vite se présenter. Car mardi prochain, c’est le Bayern Munich qui se présentera au Stade Vélodrome. « Maintenant, la Champions League prime sur tout le reste, reprend Sami. D’ailleurs, je pense que si nos joueurs font un bon quart de finale, tout sera oublié ».

Reste qu’il faudra faire sans Steve Mandanda. Expulsé en quart de finale contre l’Inter Milan (2-1), le natif de Kinshasa (République Démocratique du Congo) manquera à ses coéquipiers. En son absence, c’est Gennaro Bracigliano, décevant mardi soir, qui sera aligné. « Bracigliano est un gardien qui ne joue pratiquement jamais, analyse Ludovic. Hier, il a joué un petit match et il aurait pu montrer qu’il était largement capable. Mais on voit bien qu’il n’a pas la classe de Steve Mandanda. Je reste un peu sur ma faim avec ce gardien-là ». Il faudra pourtant faire avec. Il en va de l’honneur de tout un peuple.

Florian Fieschi avec Yann Pécheral à Marseille