Juninho : « On s’était relâché »

Avec trois passes décisives contre Toulouse, le Brésilien, ici avec son compatriote Cris en 2007, semble être revenu à son meilleur niveau. - -
Juninho, on vous sent rajeuni par rapport à la saison dernière. Une simple impression ?
J’ai eu la chance de pouvoir faire toute la préparation cette année. L’année dernière j’étais blessé pendant le stage, cette année je n’ai pas eu de gros pépins. J’ai fait presque tous les entrainements depuis le 30 juin. J’ai participé aux trois matches amicaux. Malheureusement, je n’ai pas pu jouer au trophée des Champions à Bordeaux. Mais je me sens bien en jambe, comme tout le monde, en confiance. L’arrivée des jeunes qui ont des responsabilités à partager avec les anciens, nous permettent d’être performant. Mais ce n’est que le 1er match.
Vous êtes à l’origine des trois buts…
Oui, heureusement les coups de pied arrêtés continuent à bien marcher. Le coach nous fait beaucoup travailler. Mais le plus important, c’est de ne pas avoir concédé de buts et d’occasions à cette équipe de Toulouse que l’on ne savait pas trop comment prendre. On ne savait pas comment ils allaient se comporter. J’ai aussi senti que les joueurs ont bien respecté les consignes tactiques de l’entraineur. Même si on n’était pas toujours très bien, Karim a su convertir les occasions en buts.
L’OL a-t-il envoyé un avertissement à ses concurrents directs, Marseille et Bordeaux ?
On a vu pendant cette première journée qu’il y avait du beau football avec de belles équipes comme Bordeaux, Marseille, Rennes. On va jouer le titre mais ce sera un championnat difficile. Ce sont des équipes qui sont prêtes à gagner le titre. C’est le plus régulier qui l’emportera.
Y-a-t-il une méthode Claude Puel ?
C’est un coach exigeant. On fait un gros replacement tactique. Il demande aux attaquants de travailler défensivement. Avec les titres, il y a eu un relâchement naturel, on était habitué à jouer avec le ballon. On a failli perdre le championnat la saison dernière. Puel exige qu’on participe tous derrière le ballon. C’est un changement, c’est un peu dur pour nous au début, mais c’est le message qu’à voulu nous faire passer le président aussi : le patron, c’est l’entraineur.