Kezman : « Paris est une institution »

Mateja Kezman pose enfin ses valises dans la capitale. Charge à lui désormais de dynamiser l'attaque du PSG - -
Mateja Kezman, vous voilà enfin au PSG…
Oui, ça a pris un peu de temps, plus de trois semaines. Mais je suis content parce que Paris voulait vraiment que je vienne, le club s’est battu jusqu’au bout pour que je vienne. J’ai fait également pression sur Fenerbahçe pour que les dirigeants turcs me laissent partir. J’ai fait des efforts pour pouvoir venir. Maintenant, je suis là et j’espère que tout se passera bien pour moi.
Vous avez toujours affirmé votre volonté de rallier le club de la capitale ? Pourquoi cet intérêt soutenu pour une formation si décevante ces dernières années.
Le PSG est une institution. C’est vrai, le club a connu des problèmes ces deux dernières années. Mais cette équipe a une grande histoire. Paris est également une ville fantastique. Quand j’étais jeune, je suivais ce club avec des grands joueurs comme Rai, Okocha ou Ronaldinho. Comme je l’ai dit, le PSG est une institution du football dans toute l’Europe et c’est pour cela que je voulais venir ici. Je suis ravi que cela ait pu se faire.
Vous avez donc pu suivre les deux premières sorties de votre nouveau club. Qu’en avez-vous pensé ?
Je pense que Paris a mieux joué à Monaco qu’à domicile. J’ai pu voir qu’au Parc des Princes, il y avait beaucoup de pression par rapport aux dernières saisons où les joueurs avaient du mal à gagner à domicile. Il devait y avoir beaucoup de stress, c’est pour cela que face à Bordeaux, les trois points ont fait du bien. Face à Monaco, on a pu voir le potentiel de cette équipe. Il y a des joueurs d’expérience et j’espère les aider à amener le club dans les cinq premières places du classement, afin de retrouver l’Europe.
Vous avez déjà croisé la route du PSG et du Parc des Princes en Ligue des Champions avec Chelsea. Vous avez gardé un bon souvenir de votre passage dans la capitale ?
J’ai vu une ambiance fantastique. Les supporters, alors qu’ils perdaient, continuaient à chanter. Ils sont vraiment fanatiques et j’aime ça. Partout où j’ai joué, j’ai eu de bonnes relations avec les supporters, grâce à mon caractère et parce que je donne tout pour le club quand je suis sur le terrain. Je pense que j’aurais donc de bonnes relations avec les supporters à Paris et j’espère que je les rendrais heureux avec mes buts.
Physiquement, vous en êtes où ?
Je suis prêt. Je travaille depuis sept semaines avec Luis Aragones qui a fait du bon travail. J’ai joué les matches amicaux donc je suis complètement prêt. J’ai seulement eu un seul jour de repos hier mais j’ai pu m’entraîner samedi et dimanche dernier. Je suis donc prêt pour jouer, après ça dépend du coach. Je vais discuter avec lui et il décidera de ce qui est le mieux pour l’équipe.
Lors de votre passage au PSV (Eindhoven) on vous a collé le surnom de Batman… En quel honneur ?
Aux Pays-Bas, ils ont fait un joli coup marketing avec ça. Je marquais beaucoup de buts et comme mon nom était proche de celui de Batman, les dirigeants ont fait un logo de Batman et ils ont mis mon nom à l’intérieur. Lorsque je marquais à domicile, les quatre écrans géants du stade montraient ce logo avec la chanson de Batman. Ils ont ensuite décidé de lancer des tee-shirts avec ce logo et ils m’ont laissé ce surnom à vie.