Kombouaré : « J’ai vu des hommes »

Antoine Kombouaré - -
Antoine, êtes-vous satisfait de ce match nul à Rennes ?
C'est un sentiment mitigé. D’abord, c'est une grosse déception parce que quand on a la chance de mener 1 à 0 et qu'il reste deux minutes de jeu, il faut être plus solides. On doit être moins naïfs que ça. Mais on dit qu’on apprend de ses erreurs, alors j'espère que c'est la première et la dernière fois. Mais sinon, on a été disciplinés.
Qu’est-ce qui ressort de cette rencontre ?
Ce soir, les joueurs ont montré du caractère. Je voulais des hommes capables de répondre présent. J’en ai vu. Il y a vraiment beaucoup de satisfactions à tirer de ce match-là. Je suis content parce que j’ai vu de bonnes choses alors que Rennes était quand même leader.
Ce soir, on a découvert Salvatore Sirigu dans les buts parisiens. Sur plusieurs tentatives, l’Italien a été décisif…
On a été le chercher pour ça. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir trois très grands gardiens avec Salvatore Sirigu, Nicolas Douchez et le petit Alphonse Areola qui a montré de bonnes choses pendant la préparation.
Que manque-t-il au PSG pour aller plus haut désormais ?
Les joueurs ont besoin de travailler pour être au point. Il faut qu’ils montent en puissance. On l'a vu pour Jérémy Ménez, aussi bon qu'il ait été ce soir, il ne peut pas tenir une heure et demie. C’est pareil pour Kevin Gameiro, Blaise Matuidi et Milan Bisevac. Ils ont du retard et il faut donc du travail.
Avec toutes les nouvelles recrues, comment gérez-vous le temps de jeu de chacun des joueurs ?
C’est simple, tout le monde est concerné. Mevlut Erding et Zoumana Camara sont entrés aujourd’hui et je dis à tous les joueurs de se tenir prêts. C'est nouveau pour eux de connaître autant de concurrence, mais ils sont au départ d'un super projet. Soit on a un petit PSG avec plus de chances de jouer mais moins de chances de titre, soit vous montez une grosse équipe. Donc il ne faut pas se plaindre de la concurrence.