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Kombouaré : « Le chemin est très long »

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L’entraîneur parisien, satisfait par le comportement de ses joueurs victorieux 1-0 samedi à Sochaux, refuse de s’enflammer. Il estime même que le PSG traverse toujours une période difficile.

Antoine, que vous inspire ce succès à Sochaux ?

C’est une victoire qui nous fait énormément plaisir. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas pris de but (le 3 novembre, PSG-Slovan Bratislava, 1-0, ndlr) et que Kevin Gameiro n’avait pas marqué (16 octobre contre Ajaccio, 3-3). Il a marqué un but important qui nous donne trois points et nous permet d’avancer en championnat. Enfin, cela confirme notre belle victoire acquise dimanche dernier contre Auxerre (3-2).

Que retenez-vous de cette rencontre ?

On aurait pu se mettre à l’abri un peu plus tôt. Je l’ai dit aux joueurs. Les attaquants se sont beaucoup investis dans le repli défensif. Ils y ont laissé des plumes. Le plus dur est de marquer. Mais on a tenu le résultat. Même si on n’a pas marqué ce deuxième but, j’ai aimé les nombreuses intentions collectives. Entre Nenê, Pastore, Gameiro et Menez, il y a eu des choses intéressantes.

Le PSG revient en tête à égalité de points avec Montpellier. Est-ce important selon vous ?

L’important, c’était de gagner. Ce que font nos adversaires, c’est le cadet de mes soucis. On continue d’avancer. C’est un championnat très difficile. On est attendu partout. Le chemin est très long et semé d’embûches. C’est une période un peu difficile pour nous, mais si on est capable de relever la tête et de gagner, on sera très très fort. Mieux vaut avoir ce petit coup de mou aujourd’hui que lors du sprint final aux mois de mars-avril.

Etes-vous définitivement sortis de votre mauvaise passe ?

Non. Il faut continuer comme ça jusqu’à la trêve. Il nous reste encore trois matches à disputer. Une rencontre de Ligue Europa mercredi contre Bilbao. Puis, deux matches de championnat contre Lille et Saint-Etienne. On doit constamment se remettre en question pour arracher les victoires. A Sochaux, il fallait faire le boulot. Il fallait accumuler de la confiance. Au niveau de la récupération, ça aide beaucoup les victoires. Le lendemain, on est moins fatigué. On ressent moins les coups.