Kombouaré : « Les compliments sont mérités »

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Antoine, qu’attendez-vous du déplacement de votre équipe à Valenciennes ?
Nous restons sur une dynamique super intéressante, j’attends de mes joueurs un bon résultat, qu’ils fassent tout pour gagner. Je connais très bien Valenciennes, c’est une équipe qui vend chèrement sa peau. Nous pouvons prétendre à la victoire si et seulement si le contenu est très bon et si nous réalisons un grand match.
Quelle est la clef de la rencontre ?
Pour ressortir victorieux, il faut assumer notre nouveau statut d’équipe capable d’enchaîner de belles performances. Même si nous restons des êtres humains pouvant passer au travers d’un match…
Etes-vous étonné des capacités de votre effectif à pouvoir maintenir un niveau de jeu si élevé ?
Je ne suis pas surpris mais cela me fait énormément plaisir. Aligner des grosses performances est très satisfaisant. Aujourd’hui, on reçoit beaucoup d’éloges. Mon rôle et celui des dirigeants du PSG est d’être vigilant, de prendre du recul et de relativiser. Cependant, les compliments sont tout à fait mérités au vu de notre travail.
Quel regard portez-vous sur votre ancienne équipe ?
C’est toujours compliqué pour moi de jouer face à Valenciennes. J’ai passé quatre années magnifiques là-bas. Il est très difficile de les affronter, Valenciennes possède de très bons joueurs, même si, en ce moment, ils sont diminués à cause des nombreux blessés. Ramener un résultat de Nungesser est très compliqué, les Valenciennois n’y ont perdu qu’une seule fois en championnat cette année (le 28 août face à Montpellier, 0-1, ndlr). On s’attend à souffrir.
Vos bons résultats combinés en Ligue Europa et en L1 ne vous donnent-ils pas plus de certitudes ?
Il est clair que nous avons plus de confiance en nous, en notre jeu. Malheureusement l’adversaire s’en sert aussi comme source de motivation. Nos opposants sont encore plus motivés d’affronter Paris quand le club est en haut de l’affiche. En ce moment, tout le monde veut nous faire chuter et nous battre. Cette saison, le défi est simplement plus relevé pour nos adversaires. Nous sommes davantage craints.