Kombouaré : « On ne pense pas à la 1ere place tous les jours »

Antoine Kombouaré se méfie de Bordeaux - -
Votre équipe semble éprouver plus de difficultés pour développer son jeu. Est-ce un problème physique ?
Non, c’est plutôt un problème au niveau de notre capacité à être efficace, pas au niveau du jeu. Contre Caen (4-2), on a frappé une trentaine de fois au but, et contre Bratislava (1-0), vingt-cinq fois. Il y a eu du jeu vers l’avant et beaucoup d’occasions. Si on veut faire la fine bouche, oui, il faudrait que l’on soit un peu plus efficace, mais on gagne.
Est-ce capital de gagner avant la trêve internationale ?
C’est toujours mieux car cela permet de pouvoir couper avec l’idée d’avoir fait le boulot et de finir sur une bonne note. On va tout faire pour, même si on sait que Bordeaux ne l’entend pas de cette oreille. On a envie d’aller à Bordeaux pour gagner, mais parler de victoire est aujourd’hui un peu déplacé. Je préfère parler de la façon dont on va se comporter là-bas. C’est une équipe qui est en difficulté mais quand vous regardez sa défense, c’est celle qui a été championne de France avec Ciani, Planus, Chalmé,… Bordeaux n’est pas à sa place, aujourd’hui. C’est pour cela que je suis vigilant. On va jouer contre une équipe qui a redressé la barre. Il y a de grandes chances que l’on soit devant eux en fin de saison, mais sur un match…
Quelle importance attachez-vous à la première place ?
Aujourd’hui, on a la meilleure défense, malgré tout ce qui se dit sur nos quatre attaquants qui ne défendent pas… Et sur les dix buts que l’on a encaissés, sept sont sur coups de pieds arrêtés. On est aussi la deuxième meilleure attaque du championnat de France. Ces chiffres-là et les victoires nous amènent à occuper la première place. Mais on ne pense pas à la 1ère place tous les jours. Le match le plus important est toujours celui qui vient, donc celui de Bordeaux. Plus on gagnera, plus on sera devant.
Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, semble avoir revu les objectifs du club à la hausse, et parle même maintenant du titre champion.
Ce sont les propos du président. Il n’y a pas de souci. Je reste sur ma ligne de conduite et il le sait. Il dit ça au vu du parcours que l’on est en train de faire. Il dit que cela serait une « déception de ne pas être champion », mais n’oublions pas que l’objectif fixé au départ est la Ligue des champions. Pour le titre de champion, il y a plein de facteurs qui peuvent entrer en compte. Cela dépend de beaucoup de paramètres.