Kombouaré veut renouer avec la victoire

Antoine Kombouaré - -
Antoine Kombouaré est comme tous les entraîneurs. Il n’aime pas trop se projeter. En tout cas, pas publiquement. A l’aube d’affronter les deux premiers du classement, Montpellier (le 24 septembre) et Lyon (le 2 octobre), le coach du PSG n’a souhaité parler que de Nice, en visite au Parc des Princes ce mercredi pour la septième journée de Ligue 1. « Il faut bien aborder cette rencontre et faire ce qu’il faut pour gagner, glisse le technicien kanak. On s’attend à ce que Nice nous pose des problèmes. C’est une équipe qui ne nous réussit pas trop ces dernières années. Ils restent sur une victoire face à Ajaccio (3-0, ndlr). Ça les a remis en confiance. »
Une confiance qui habitait également les Parisiens avant leur entame de match catastrophique, ce week-end, sur la pelouse d’Evian-Thonon-Gaillard (2-2). Devant leur public, les partenaires de Javier Pastore ont l’occasion de remettre les pendules à l’heure. « Si on doit se rassurer ? Mais pourquoi ? s’interroge Kombouaré, à la tête d’une équipe invaincue depuis sept matches, toutes compétitions confondues. C’est le résultat qui compte. On a aussi eu du mal à Toulouse (victoire 1-3). Si on voit le côté négatif, on démarre mal nos rencontres. C’est vrai. Mais il y a peu d’équipes capables de remonter deux buts. Il faut qu’on trouve un équilibre. On ne peut pas gagner tous les matches. Même le Barça ne le fait pas. »
« Il y a encore du boulot »
Après un mois et demi de compétition, le nouveau PSG, cinquième de L1, semble encore en rodage. « On est en phase de construction, confirme Kombouaré. On monte en puissance. C’est encourageant. Certains joueurs nous ont rejoints tard. Il y a encore beaucoup de boulot. On n’est qu’en début de saison. Il faut du temps. Trouver des automatismes avec un déséquilibre sur le plan athlétique, ce n’est pas évident. Jusqu’ici, les joueurs ont bien travaillé pour obtenir des résultats. Il faut continuer. »
En mettant si possible tous les talents au service du collectif. Les dernières sorties parisiennes ont été marquées par les gestes d’humeur de Kevin Gameiro, Jérémy Ménez ou Nenê. Une situation qui n’inquiète pas Kombouaré. « Je prends ça avec beaucoup de distance et de recul, assure-t-il. Ça va avec mon tempérament. Il y a la réaction à chaud sur le terrain. Mais ce qui m’intéresse, c’est le comportement du joueur le lendemain. Ça se passe souvent bien à ce niveau-là. Que les joueurs s’agacent en match, ce n’est pas un souci. » A condition que les victoires continuent à s’enchainer.