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Koné : « Il n’y a pas de raison que je fasse la tête »

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Même s’il est moins utilisé que la saison dernière, l’attaquant ivoirien de l’OM préfère retenir le renouveau sportif de son équipe, victorieuse du PSG au Parc des Princes (3-0), dimanche soir.

Baky Koné, à quoi attribuez-vous la remarquable période que vit depuis plus d’un mois l’OM ?
C’est vrai que ça fait quelques temps que l’on enchaîne les bons résultats. C’est dû au fait que beaucoup de joueurs retrouvent leur meilleur niveau en même temps. On se trouve beaucoup plus facilement sur le terrain. On a aussi un peu plus de réussite avec nous. Il y a une cohésion retrouvée. On se parle beaucoup entre joueurs. Le groupe vit bien. On se taquine. On s’amuse. Il y a beaucoup de liens entre nous. Ça fait avancer l’équipe.

Jusqu’où peut aller l’OM ?
Je ne sais pas. Mais on va tout faire pour aller le plus loin possible. On va jouer sur tous les tableaux pour éviter d’avoir des regrets en fin de saison. Il faut continuer sur cette voie le plus longtemps possible. 

Comment vivez-vous cette saison sur un plan personnel à Marseille ?
J’ai eu plusieurs petits pépins physiques qui m’ont beaucoup gêné dans ma progression. Là, je retrouve peu à peu mon meilleur niveau. Ça me fait plaisir. 

Avez-vous eu une discussion sur votre utilisation avec l’entraîneur, Didier Deschamps ?
Pas spécialement. Je sais ce qu’il attend de moi. Il sait ce que je vaux aussi. Après, il fait ses choix. Je m’y adapte. Un joueur a toujours envie de jouer davantage mais j’ai eu plus de blessures que la saison dernière. On a beaucoup de matchs devant nous. Il n’y a pas de raison pour que je fasse la tête surtout vu les résultats actuels de l’équipe. Tout le monde participe à cette bonne série de résultats. Il faut en profiter.

« Gerets compte toujours pour moi »

Comment jugez-vous votre relation avec Didier Deschamps par rapport à celle que vous aviez avec son prédécesseur, Eric Gerets ?
Eric Gerets était important pour moi. Il compte toujours pour moi. Je ne vais pas le nier. Tout le monde sait que nous avions de très bonnes relations. Il a fait de très bonnes choses à Marseille que personne n’oubliera. Après, c’est la vie du football qui est comme ça. J’espère pouvoir retrouver Gerets un jour autour d’un café ou ailleurs. 

Cela a failli se faire avec la sélection ivoirienne…
Failli, oui. C’est dommage.

Comment avez-vous réagi au récent limogeage Vahid Halilhodzic de son poste de sélectionneur de la Côte d’Ivoire ?
Je ne veux pas trop me prononcer là-dessus. C’est le choix du président de la Fédération. Quelque soit l’entraîneur qui est en place, on est obligés de faire avec et surtout de tout tenter pour gagner nos matchs. En tout les cas, je n’ai personnellement pas ressenti de fracture entre le coach et nous après la CAN.

La Coupe du monde approche à grand pas. Vous commencez à y penser…
Bien sûr que c’est dans un coin de ma tête. On ne va pas se déplacer là-bas pour faire de la figuration. On y va pour aller le plus loin possible. Tout dépendra de nos productions sur le terrain. On doit se servir de nos erreurs de la dernière CAN pour bien aborder nos matchs de Coupe du monde. Cela ne sera pas du tout la même paire de manche. Le niveau sera beaucoup plus élevé. Il ne faudra pas s’amuser.

La rédaction - Marc Benoist